Selon la synthèse d’août publiée par l’Entité Budgétaire, ancienne Direction Générale du Budget (DGO), une amélioration de 1.487,1 millions d’euros a été observée par rapport à la même période de l’année précédente, évolution qui reflète une augmentation des recettes (8%) supérieure à celle des dépenses (6,1%).
Dans les recettes, on note une croissance de 9,1% des recettes fiscales, qui est essentiellement due à l’exécution de l’IRS (16,6%) et de la TVA (9%) et, à un niveau inférieur, de l’IMT (28,8%) et de l’ISP (13,4%), atténuée par la baisse de l’IRC (-8%), explique l’EO, ainsi qu’une augmentation de 8,2% des recettes contributives.
Les recettes non fiscales et non contributives ont quant à elles augmenté de 4,5%, principalement en raison des augmentations des transferts (10%), des taxes, amendes et autres pénalités (6,5%) et des revenus de la propriété (10,1%).
En ce qui concerne les dépenses, on remarque une augmentation dans les transferts (4,9%), les dépenses de personnel (9,3%) et l’investissement (17,8%), dont la hausse est liée aux investissements encadrés dans le Plan de Relance et de Résilience (PRR).
Le solde des administrations publiques publié mensuellement par l’Entité Budgétaire est en comptabilité publique, c’est-à-dire qu’il fonctionne selon une approche de caisse (entrées et sorties d’argent), ce qui diffère de la comptabilité nationale (approche par engagement), pertinente pour les règles européennes.
 
