Selon la synthèse de juillet, publiée par l’Entité Budgétaire, ancienne Direction Générale du Budget (DGO), ce résultat a été influencé par l’augmentation des recettes de 7,1%, qui a été supérieure à celle des dépenses (5,1%).
Durant la période analysée, les recettes fiscales de l’État ont totalisé 35 553,6 millions d’euros, soit une hausse de 2 126,6 millions d’euros (6,4%) par rapport à la même période de l’année précédente.
Du côté des impôts directs, il y a eu une augmentation de 501,4 millions d’euros (+3,2%), grâce à l’évolution des recettes nettes de l’IRS – Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques, qui a augmenté de 14,4%.
En revanche, les recettes nettes de l’IRC – Impôt sur le Revenu des Personnes Morales ont diminué de 670,1 millions d’euros, soit 9,6% par rapport à la même période de l’année dernière.
Pour ce qui est des impôts indirects, il y a eu une évolution de 1 625,2 millions d’euros (9,1%), par rapport à la même période, justifiée par la performance des recettes nettes de la TVA – Taxe sur la Valeur Ajoutée (1 206,8 millions d’euros).
On note également une augmentation des recettes nettes de la TIPP – Taxe Intérieure sur les Produits Pétroliers de 11,6% et de la Taxe sur le Tabac de 18%, par rapport à la période correspondante.
Jusqu’en juillet, les paiements en retard des entités publiques se sont élevés à 736 millions d’euros, soit 126,7 millions d’euros de plus que la période correspondante.
En outre, l’excédent de la Sécurité Sociale a progressé à 3 214,9 millions d’euros au cours des sept premiers mois de l’année, dépassant les 2 712,4 millions d’euros signalés pour la même période de 2024.
Cependant, jusqu’en juin, l’excédent était de 3 673,9 millions d’euros, ce qui montre un recul par rapport au mois précédent.