Dans une réponse envoyée à l’agence Lusa, la municipalité indique que la Legionella a été « détectée lors des analyses de routine » effectuées au début de l’année scolaire dans les deux établissements d’enseignement, ajoutant que les « parents ont été dûment informés ».
Selon la municipalité, dans le Centre Scolaire de Recarei, « les toilettes et la cantine ont été fermées, des toilettes portables ont été installées et les élèves ont commencé à déjeuner avec de la vaisselle jetable ».
En ce qui concerne le gymnase de l’École Primaire et Secondaire de Paredes, « les cours d’éducation physique ont été suspendus et reprendront à la fin de cette semaine/début de la prochaine, au Pavillon Multiusos de Paredes ».
La municipalité ajoute que « les procédures adoptées ont été coordonnées avec la Délégation Régionale de Santé ».
Dans des lettres envoyées aux deux écoles et aux parents, datées de lundi, la Mairie de Paredes explique que, « dans le cadre de la mise en œuvre du plan de prévention et de contrôle de la Legionella, la présence de cette bactérie a été détectée lors des analyses de routine effectuées sur le système d’eau de l’École de Recarei », et sur le « système d’eau du Gymnase de l’École Primaire et Secondaire de Paredes ».
Dans les missives, il est précisé qu’en coordination avec le service local de Santé Publique, la municipalité de Paredes a adopté les mesures nécessaires dans les deux établissements d’enseignement, ajoutant que celles-ci resteront en place « jusqu’à ce que les résultats analytiques indiquent que l’utilisation normale des équipements est sûre, ce qui devrait arriver sous peu ».
La maladie du légionnaire, causée par la bactérie ‘Legionella pneumophila’, se contracte par inhalation de gouttelettes de vapeur d’eau contaminée (aérosols) de dimensions suffisamment petites pour transporter la bactérie dans les poumons, la déposant dans les alvéoles pulmonaires.
La situation a été dénoncée aujourd’hui, dans un communiqué, par la candidature PSD/CDS-PP aux élections municipales du 12 octobre, dirigée par Mário Rocha, qui se dit « préoccupée » par la situation, soulignant qu’il avait « déjà alerté sur le manque d’investissement dans le secteur ».