Malgré un troisième trimestre plus positif que prévu, ces estimations présupposent un « ralentissement de la croissance en chaîne au dernier trimestre de l’année ».
« Pour la fin de 2025, la CIP et l’ISEG prévoient la poursuite d’une performance positive de la consommation privée, ainsi que le renforcement du rythme de croissance de l’investissement public et privé », peut-on lire dans le communiqué, mais c’est « dans le volet externe que subsistent les risques les plus pertinents pour l’économie ».
Pesant sur l’activité économique, il y aura également la « détérioration des évaluations des entreprises de l’industrie manufacturière et du secteur des services ».
Selon les indicateurs de confiance déjà disponibles, le dernier trimestre de l’année a commencé avec une baisse simultanée des indicateurs de climat et de sentiment économique, « motivée par la détérioration des évaluations dans l’industrie manufacturière et le secteur des services ».
Dans ce contexte, le Baromètre de Conjoncture Économique CIP/ISEG prévoit une nouvelle croissance en chaîne au quatrième trimestre de 2025, bien qu’à un rythme inférieur à celui observé au troisième trimestre.
En outre, il note que, par rapport à la performance très positive de l’économie portugaise au quatrième trimestre de 2024, la croissance annuelle au quatrième trimestre de 2025 « aura un certain effet de base ».
Pour l’ensemble de l’année, le gouvernement a inscrit dans le budget de l’État une croissance de 2 %. C’est la plus optimiste parmi les institutions qui suivent l’économie portugaise, qui prévoient toutes une croissance de 1,9 % en 2025, prévision qui est en ligne avec celle publiée aujourd’hui par la CIP/ISEG.
