Dans un arrêt daté de vendredi, auquel l’agence Lusa a eu aujourd’hui accès, trois juges d’appel du Tribunal da Relação de Évora (TRE) ont rejeté les trois appels interjetés par l’accusé, l’un d’eux concernant la condamnation.
En ce qui concerne l’appel du ministère public (MP), les magistrats ont partiellement accordé l’appel, estimant que le crime de meurtre qualifié pour lequel l’accusé a été condamné se réfère à une alinéa du Code de Procédure Pénale concernant un acte commis « contre une personne particulièrement vulnérable, en raison de l’âge, du handicap, de la maladie ou de la grossesse ».
Ils ont également décidé l’attribution en faveur des deux enfants de la victime, actuellement âgés de 4 et 7 ans, à titre de compensation pour les dommages subis, d’une indemnisation de 80 000 euros chacun, annulant le montant de 10 000 euros de la décision de première instance.
« Pour le reste, maintenir, dans son intégralité, l’arrêt attaqué », lit-on dans l’arrêt des juges du TRE Renato Barroso, Manuel Soares et Tomé de Carvalho.
Actuellement en détention provisoire, l’homme, âgé de 45 ans, a été condamné le 17 mars de cette année par le Tribunal d’Évora, à 23 ans et demi de prison pour le meurtre qualifié et l’avortement de sa compagne enceinte de sept mois, à Borba, dans ce district.
Le prétendu meurtre a eu lieu le matin du 22 juin 2023, dans un endroit isolé désigné comme Alto do Bosque, dans la région de Borba, et l’homme a été arrêté par la Police Judiciaire le 27 septembre de cette année-là.
Selon l’accusation du MP, le jour des crimes, l’homme se serait rendu à Alto do Bosque et, avec un instrument perforant non spécifié, aurait atteint la victime au thorax, lui causant la mort. Avant de quitter les lieux, il aurait mis le sang de la femme sur un couteau et l’aurait placé dans la main droite de la victime.