« Onze décès ont été enregistrés au total. Parmi ceux-ci, deux sont survenus en 2024, mais cette année, neuf personnes sont déjà décédées », a expliqué à Lusa José dos Reis Magno.
Selon le vice-ministre pour le Renforcement Institutionnel de la Santé, les décès ont été enregistrés dans les municipalités de Covalima (04), Oecussi (03), Bobonaro (02), Ermera (01) et Liquiçá (01).
Le responsable a également annoncé que deux mille doses de vaccins contre la rage fournies par l’Indonésie sont arrivées au Timor-Leste le 24 juillet.
La rage a été signalée pour la première fois dans la partie occidentale de l’île de Timor en mai 2023, avant de réapparaître au Timor-Leste en 2024.
Le Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage, des Pêches et des Forêts a demandé en juillet aux habitants de vacciner les chiens, chats et singes contre la rage.
Le gouvernement a également interdit le transport de ces animaux entre municipalités, y compris vers Ataúro et Oecussi (enclave du côté indonésien de l’île de Timor), ainsi que l’entrée d’animaux provenant de l’étranger dans le pays.
Les autorités procèdent également à l’abattage des chiens et chats sans propriétaire.