Selon l’IBGE, c’est la première fois que le taux de chômage est inférieur à 6 %.
Au premier semestre de l’année, le nombre de chômeurs était de 7 % de la population active.
Aujourd’hui également, la Banque centrale a annoncé que le déficit budgétaire du Brésil a diminué de 0,28 point entre mai et juin, atteignant l’équivalent de 7,30 % du produit intérieur brut (PIB) accumulé au cours des douze derniers mois, tandis que la dette publique du pays a augmenté pour atteindre 76,6 % du PIB.
La plus grande économie d’Amérique latine a progressivement réduit le déséquilibre chronique de ses comptes publics depuis mars dernier, lorsqu’elle a atteint 7,90 % du PIB.
En termes absolus, le déficit fiscal nominal, qui inclut le paiement des intérêts de la dette, s’est élevé à 894,4 milliards de réais (140 milliards d’euros) au cours des douze mois se terminant en juin (7,30 % du PIB).
Le résultat primaire, utilisé comme référence dans le pays et qui n’inclut pas les intérêts de la dette, a enregistré seulement en juin un déficit de 47,1 milliards de réais (7,34 milliards d’euros), soit 15,1 % de plus que le même mois de 2024 et 39,6 % de plus par rapport à mai dernier.
Le gouvernement central, les administrations régionales et les entreprises publiques ont dépensé plus qu’ils n’ont collecté au cours du sixième mois de 2025.
En revanche, la dette publique brute du Brésil a augmenté de 0,5 point de pourcentage entre mai et juin, s’établissant à 76,6 % du PIB.
Cette hausse est due à une augmentation de l’effet des intérêts nominaux, à une plus grande émission nette de dette et à une variation négative du PIB nominal.
L’économie brésilienne a connu une croissance de 3,4 % en 2024, stimulée par l’industrie et le secteur des services, bien que pour cette année, le marché financier et le gouvernement prévoient un ralentissement et estiment que le pays croîtra entre 2 % et 2,5 %.
