Les manifestations, qui se dérouleront jusqu’à vendredi, consistent en la distribution de brochures d’information dans les terminaux ferroviaires, routiers, l’aéroport et la gare maritime. Le Sinapol souhaite « démontrer aux citoyens que les policiers ne sont pas valorisés et qu’en raison de cela, il y a de moins en moins de policiers », a déclaré à Lusa le président du syndicat.
Armando Ferreira a estimé que « la dévalorisation constante de la carrière a eu des conséquences directes et alarmantes », avec « de moins en moins de policiers en activité et un nombre de plus en plus réduit de candidats à la profession », ce qui remet en question « la sécurité publique et la durabilité même des forces de sécurité à moyen et long terme ».
Avec cette manifestation, qui se déroulera aujourd’hui à la Gare do Oriente, près des terminaux ferroviaire et routier, le Sinapol souhaite exprimer son mécontentement par rapport au « manque de valorisation professionnelle et salariale ».
« Ces actions visent à attirer l’attention sur l’urgence de prendre des mesures concrètes qui valorisent professionnellement et salarialement les policiers portugais, face à l’absence continue de réponse du gouvernement aux problèmes graves et de plus en plus accablants qui affectent les forces de sécurité et leurs professionnels », a-t-il soutenu.
Le dernier jour de la manifestation, vendredi, coïncide avec la réunion que le Sinapol a avec la ministre de l’Administration interne dans le cadre du processus de négociation commencé en septembre.
Armando Ferreira a avancé qu’il ne sera pas présent à la réunion, mais plutôt à l’extérieur, sur la Praça da Comércio, pour distribuer des brochures, justifiant son absence par le fait qu’il ne considère pas ces réunions comme des négociations.
« Nous ne voulons pas de réunions, nous voulons des négociations », a-t-il déclaré, soulignant qu’il ignore ce que la ministre souhaite pour le secteur.
À la réunion avec Maria Lúcia Amaral, d’autres dirigeants du Sinapol seront présents.