Le syndicat engage une action contre CGD pour violation de l’accord d’entreprise.

Le syndicat engage une action contre CGD pour violation de l'accord d'entreprise.
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Le Syndicat des Travailleurs des Entreprises du Groupe Caixa Geral de Depósitos (CGD) a intenté une action en justice pour violation des normes de l’Accord d’Entreprise, a annoncé la structure syndicale.

Dans un communiqué, le syndicat affirme que la direction de la CGD a violé la convention collective en vigueur dans l’entreprise « en matière de paiement de l’augmentation des frais de déplacement », lorsque les travailleurs sont transférés temporairement de leur lieu de travail.

Au fil des années, – explique la note – lors des transferts temporaires de lieu de travail, la CGD a toujours pris en charge l’augmentation des frais en voiture personnelle, lorsque l’utilisation des transports publics est incompatible, selon les termes établis dans l’Accord d’Entreprise, c’est-à-dire 0,50 Euro par kilomètre.

Cependant, selon le syndicat, de manière unilatérale, la CGD a décidé d’appliquer aux transferts temporaires le régime des transferts définitifs, autrement dit, 0,125 Euro par kilomètre, « contredisant et pervertissant inexpliquablement l’esprit de bonne foi avec lequel les clauses ont été mutuellement convenues ».

Elle considère ce changement « abusif et illicite » et qu’il « cause des préjudices sérieux » aux travailleurs ainsi que des difficultés de gestion de personnel aux hiérarchies.

« Le montant versé par l’entreprise dans le cadre des transferts temporaires de lieu de travail ne suffit pas à couvrir les dépenses réelles que ces travailleurs réalisent, notamment dans les zones insuffisamment desservies par les transports publics ou à l’intérieur du pays, où les agences sont distantes de dizaines de kilomètres, entre elles », ajoute-t-il.

Selon le syndicat, il y avait déjà une violation de l’entreprise en matière de transfert du lieu de travail, car les travailleurs « sont fréquemment transférés sans la communication préalable, par écrit, obligatoire ».

Il déclare également que des plaintes ont déjà été déposées auprès de l’Autorité pour les Conditions de Travail.