Dans une note publiée aujourd’hui, le Syndicat des Travailleurs des Registres et du Notariat (STRN) souligne que ces problèmes « ont gravement affecté la qualité du service rendu à la population et placé les travailleurs sous une pression émotionnelle et psychologique inacceptable ».
« Aujourd’hui, des bureaux comme ceux d’Arruda dos Vinhos et de Caldas da Rainha ont signalé des défaillances critiques dans le fonctionnement du système, une situation qui reflète une réalité transversale sur l’ensemble du territoire national », précise-t-il en exemple.
Le syndicat souligne que ces problèmes, qui se sont aggravés ces dernières semaines, provoquent des situations de tension croissante avec les usagers, « entraînant des épisodes inacceptables quotidiens de révolte, d’incompréhension, de menaces et d’hostilité dirigées contre les travailleurs ».
Cependant, le syndicat rappelle que les travailleurs, « tout comme les citoyens, sont des victimes directes de l’inefficacité technologique qui ne cesse de s’accentuer, surtout en cette période critique de vacances, marquée par une demande accrue et un manque de ressources humaines ».
Le STRN affirme que cette situation ne prévalait pas lorsque le PEP était sous la responsabilité de l’ex-Office des Étrangers et des Frontières (SEF), mais depuis son transfert à l’Institut des Registres et du Notariat (IRN), « le système a révélé des défaillances constantes et récurrentes, sans qu’une réponse efficace n’ait été apportée jusqu’à présent par la tutelle pour normaliser son fonctionnement ».
Face à ces problèmes, le syndicat exhorte le Conseil d’Administration de l’IRN à prendre des mesures urgentes pour résoudre de manière définitive un problème qui affecte le fonctionnement des services, nuit gravement aux citoyens et place les travailleurs sous pression psychologique et émotionnelle.
« Le STRN restera vigilant et actif, exigeant la mise en œuvre des mesures qui résoudront ce grave problème et restitueront la dignité de tous les travailleurs du secteur », assure-t-il.
Le syndicat promet également « d’imputer la responsabilité à toutes les entités chargées de la maintenance et de la gestion des applications informatiques susmentionnées pour toutes les situations de violence physique et verbale que les travailleurs pourraient subir en raison de l’inaction desdites entités ».
Le syndicat affirme en outre qu’il « demandera des éclaircissements sur les graves défaillances des applications informatiques et la sécurité qui doit être promue et mise en place dans les services de registres ».