Le suspect du meurtre d’une femme enceinte de Murtosa commence à être jugé aujourd’hui.

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L’accusé, qui avait une relation amoureuse avec la victime ayant conduit à une grossesse, est poursuivi pour les crimes suivant : homicide qualifié, avortement, profanation de cadavre, accès illégitime et acquisition de fausse monnaie dans le but de la faire circuler.

 

Le collectif de juges qui sera en charge du procès sera assisté de quatre jurés titulaires et de quatre jurés suppléants.

Le procès avec jury, demandé par le Ministère Public (MP), se déroulera à huis clos, sans la présence du public ni des journalistes, car la juge en charge du dossier a décidé d’exclure la publicité des audiences pour protéger la dignité personnelle de la victime par rapport aux autres parties concernées, notamment ses enfants.

Pour la première session, il est prévu l’interrogatoire de l’accusé, âgé de 37 ans, la reproduction de ses déclarations faites lors du premier interrogatoire judiciaire, ainsi que les déclarations de la partie civile et la reproduction des dépositions pour mémoire future incluses dans les dossiers.

Interrogé par Lusa, le juge président de la Comarque d’Aveiro, Jorge Bispo, a indiqué qu’à l’issue de la séance, une note d’information serait publiée concernant le déroulement de celle-ci, comme annoncé.

En plus de l’audience d’aujourd’hui, des séances sont déjà prévues pour les 20, 21, 22, 23, 26 et 27 prochains, les trois premières étant réservées à l’audition des témoins à charge.

La quatrième session servira à la production de toute preuve qui n’aura pu être assurée les jours précédents, et lors des deux dernières sessions, les témoins désignés par la défense seront entendus.

L’accusé, qui se trouve en détention à domicile, a été arrêté par la Police Judiciaire (PJ) en novembre 2023, plus d’un mois après la disparition d’une femme enceinte de sept mois, âgée de 33 ans.

Le MP accuse l’accusé d’avoir tué la victime et le fœtus qu’elle portait, le soir du 3 octobre 2023, dans son appartement à Torreira, afin d’éviter que la paternité lui soit attribuée et qu’il ne profite de son patrimoine.

L’accusation indique également que durant la nuit du 4 octobre et les jours suivants, l’accusé se serait débarrassé du corps de la victime, le transportant en un lieu inconnu, le dissimulant et empêchant qu’il ne soit retrouvé jusqu’à aujourd’hui.