En juillet, le tribunal judiciaire de Leiria a condamné le jeune homme, actuellement en détention provisoire, à une peine unique de 21 ans de prison.
Ainsi, l’accusé a été condamné à 20 ans de prison pour meurtre qualifié et à trois ans pour vol qualifié, résultant en une peine unique de 21 ans de prison.
Dans la délibération de la Cour suprême, mardi, les juges ont partiellement accepté l’appel interjeté par l’accusé.
« Il s’agit d’un cas de meurtre qualifié, dont la qualification a été maintenue, bien que la peine relative au meurtre qualifié ait été modifiée et, par conséquent, la peine unique appliquée au cumul des crimes, » a précisé la même source du STJ.
Selon cette source, la modification de la peine du meurtre qualifié découle de la fixation de 19 ans de prison, jugée proportionnelle à la gravité des faits et appropriée aux objectifs qu’elle justifie.
Avec cette modification, la peine appliquée au cumul des crimes est passée à 20 ans de prison.
Selon les faits prouvés, l’accusé, entre le 22 et le 23 août 2024, s’est rendu chez sa tante sous prétexte de demander de l’argent pour acheter des stupéfiants, ce à quoi la victime, âgée de 73 ans, n’a pas consenti. Par la suite, il a fini par la tuer.
L’accusation du ministère public (MP) a indiqué que l’homme, sachant que sa tante vivait seule, avait des difficultés de locomotion et gardait des bijoux et de l’argent provenant de la location de plusieurs logements, a décidé d’aller chez elle pour lui emprunter de l’argent.
Face au refus, l’accusé lui a asséné plusieurs coups de poing au visage, faisant tomber la victime au sol et lui faisant perdre connaissance, selon le rapport du MP.
Pour éviter que sa tante ne le dénonce aux autorités, « il a décidé de la tuer », se munissant de ruban adhésif et d’un manteau en laine, qu’il a utilisés pour l’empêcher de respirer, « la tuant par constriction des voies respiratoires, entraînant l’asphyxie ».
Après le crime, le jeune homme a fouillé toute la maison à la recherche d’argent, qu’il n’a pas trouvé, et a quitté les lieux, emportant la clé de la porte pour revenir plus tard, ce qu’il a fait « au moins trois fois » entre le 23 et le 26 août, selon l’accusation.
Lors de ces occasions, sans le consentement de sa tante et de ses héritiers, « il a emporté » des bouteilles de boissons alcoolisées et d’autres articles, tels que des boucles d’oreilles et des bagues de fantaisie, pour une valeur estimée à 378 euros.
Dans la maison de la victime, il a laissé des mégots de cigarettes qu’il avait fumées et certains de ses effets personnels.
Comme la tante n’avait pas été vue depuis quelques jours, à la demande de la famille, les pompiers locaux ont été appelés le 25 août pour ouvrir la porte de la maison, par effraction, trouvant la femme morte, avec des signes de violence.
L’enquête de la Police judiciaire a mené à son neveu, qui avait des objets emportés de la maison de la victime, chez lui et dans son véhicule.
