Le ministre de l’Éducation a garanti aujourd’hui que le soutien au déplacement et les heures supplémentaires en retard seront payés aux enseignants d’ici la fin de l’année avec des arriérés, y compris une éventuelle correction des heures supplémentaires payées en 2024/2025.
Depuis octobre, les enseignants déplacés peuvent demander un soutien au déplacement, pouvant aller jusqu’à 500 euros par mois, mais le montant n’a pas encore commencé à être versé, de même que les heures supplémentaires.
Interrogé sur le retard lors d’une conférence de presse visant à présenter l’Agence pour la Recherche et l’Innovation, le ministre Fernando Alexandre a assuré que les paiements seront effectués, avec des arriérés, d’ici la fin de 2025.
En ce qui concerne le soutien au déplacement, le ministre de l’Éducation a déclaré que le traitement des demandes est en cours, mais « sera payé cette année, toujours avec effet rétroactif », de même que les heures supplémentaires.
En plus des heures travaillées depuis le début de l’année scolaire, Fernando Alexandre a admis que des heures supplémentaires relatives à l’année scolaire 2024/2025 pourraient également être payées, résultant d’une correction dans le calcul.
« Il y a une correction qui devra être faite pour 2024/2025 et qui résulte d’une interprétation de la façon dont le paiement a été effectué », a-t-il indiqué.
La semaine dernière, la Fédération Nationale des Enseignants (Fenprof) a affirmé que le ministère de l’Éducation reconnaissait que le paiement devait être calculé sur la base de la composante d’enseignement, de 22 heures ou de 25 heures par semaine, et non de 35 heures par semaine.
La Fenprof s’appuyait sur la révision de l’accord relatif à la prestation de service enseignant extraordinaire, disponible depuis la semaine dernière sur le site de la Direction Générale de l’Administration Scolaire (DGAE), pour démontrer que le ministère reporte la rémunération des heures supplémentaires à la législation définissant le nombre d’heures de la composante d’enseignement.
