Le PS continue de penser qu’il peut gouverner depuis le banc de l’opposition.

Le PS continue de penser qu'il peut gouverner depuis le banc de l'opposition.

« Le Parti socialiste continue de penser qu’il peut gouverner depuis les bancs de l’opposition, avec l’aggravation de ne plus être le plus grand parti de l’opposition », a critiqué le ministre adjoint et de la réforme de l’État, Gonçalo Matias, dans son discours de clôture du débat final sur la discussion et le vote final global du budget de l’État pour 2026 (OE2026).

 

Gonçalo Matias faisait référence à l’approbation de modifications au OE2026 que la bancada socialiste a réussi à faire adopter lors de l’examen en détail, grâce au vote du Chega.

Le gouvernant a cité deux initiatives concrètes — la fin de l’exemption des péages sur certains tronçons d’autoroutes et le gel des frais de scolarité l’année scolaire prochaine —, des mesures qu’il a qualifiées de « socialement injustes ».

En critiquant directement José Luís Carneiro, il a suggéré que l’actuelle direction du PS suit la même stratégie que l’ancien secrétaire général, Pedro Nuno Santos, dans la stratégie politique contre l’exécutif du PSD et du CDS-PP.

« Le PS continue d’insister sur l’erreur de la direction précédente, et main dans la main avec le Chega, à vouloir conditionner l’action gouvernementale, souvent sur des sujets relevant de la compétence du gouvernement », a-t-il déclaré.

« Et le député José Luís Carneiro ose dire que le gouvernement bénéficie du soutien ou de l’appui du Chega, alors que le Chega vote contre ce budget et n’hésite pas à s’allier au Chega pour approuver des mesures contre le gouvernement », a-t-il insisté, avant d’affirmer qu’il « faut un certain culot ».

Le responsable a terminé son discours en disant que l’exécutif est « ouvert au dialogue et à la négociation avec tous », après avoir mentionné, au cours de son intervention, le paquet de réforme du travail comme un instrument pour « garantir la croissance économique » du pays et rejetant qu’il s’agisse d’un « exercice idéologique » ou d’une « céder à des pressions ».

La proposition de loi a été approuvée lors d’un vote final global avec les voix en faveur des deux partis qui soutiennent le gouvernement, le PSD et le CDS-PP, et avec l’abstention du PS.

Les autres partis (Chega, IL, Livre, PCP, BE, PAN et JPP) ont voté contre.