Le brut de la mer du Nord, de référence en Europe, a clôturé la séance à l’Intercontinental Exchange en cotant 92 cents en dessous des 64,44 dollars avec lesquels il avait terminé les transactions mardi.
Pour la troisième séance consécutive, le Brent a clôturé en baisse, en raison des préoccupations des investisseurs concernant une possible surabondance de l’offre. Cependant, les pertes ont été limitées après que l’on a appris que les stocks énergétiques des États-Unis avaient augmenté au-delà des attentes.
Lors de sa réunion de dimanche, l’OPEP+ a annoncé une neuvième augmentation consécutive de sa production en décembre, ajoutant 137 000 barils par jour, mais a également révélé qu’elle la maintiendra entre janvier et mars, ce qui a été interprété comme un signe de préoccupation concernant l’état du marché.
L’OPEP+ est un groupe qui réunit les membres de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole avec des alliés, comme la Fédération de Russie.
L’Agence Internationale de l’Énergie estime que les augmentations de production de l’OPEP+, additionnées à celles des États-Unis, du Canada et de la Guyane, entraîneront un excédent quotidien, en 2026, de quatre millions de barils par jour.
Le prix du Brent a également été affecté par les statistiques publiées aujourd’hui par l’Agence d’Information sur l’Énergie des États-Unis (EIA, selon le sigle en anglais), qui indiquent une augmentation des réserves de pétrole de 5,2 millions de barils la semaine dernière, plus que prévu par les analystes.
