Après une vidéoconférence avec les dirigeants européens ayant participé à la réunion de lundi sur l’Ukraine, promue par le Président nord-américain, Paulo Rangel a maintenu un contact téléphonique avec le vice-premier ministre ukrainien, a indiqué le Ministère sur le réseau social X.
Rangel a réitéré « le soutien à l’Ukraine, à son adhésion à l’UE et la pleine solidarité dans le cadre des négociations à venir », a-t-il avancé.
La réunion de lundi à Washington a été convoquée par Donald Trump, après un sommet en Alaska vendredi avec son homologue russe, qui n’a produit aucune annonce relative à un accord pour le conflit.
Étaient présents à la Maison Blanche les dirigeants français, Emmanuel Macron, et britannique, Keir Starmer, ainsi que le chancelier allemand, Friedrich Merz, et le Président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
Étaient également présents la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, la première ministre italienne, Giorgia Meloni, et le Président finlandais, Alexander Stubb.
Dans un message sur le réseau social Truth, Trump a affirmé qu’à la fin de la réunion à la Maison Blanche, il avait téléphoné au Président russe, Vladimir Poutine, et initié « les préparatifs pour une réunion, en lieu à déterminer », entre les chefs d’État russe et ukrainien.
« Après cette réunion, nous aurons une réunion trilatérale, avec les deux Présidents, en plus de moi-même », a-t-il ajouté.
Le président du Conseil européen, António Costa, a déclaré aujourd’hui que, outre des discussions bilatérales et trilatérales entre les dirigeants sur la guerre en Ukraine, des discussions quadrilatérales incluant l’UE devraient avoir lieu.
António Costa a exprimé aux journalistes, après une vidéoconférence avec les dirigeants européens, le souhait de l’UE d’être présente à la table des négociations, malgré le fait que les futurs dialogues possibles n’incluront pas Bruxelles.
La Russie a jusqu’à présent refusé tout cessez-le-feu prolongé et exige, pour mettre fin au conflit, que l’Ukraine lui cède quatre régions — Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporijia – en plus de la péninsule de Crimée annexée en 2014, et renonce à jamais à adhérer à l’OTAN.
Ces conditions sont jugées inacceptables par l’Ukraine.
Dans les prochains jours, une série de réunions à divers niveaux et formats est prévue pour discuter des garanties de sécurité possibles.
Les chefs d’état-major des forces armées des pays membres de l’OTAN se réuniront mercredi par vidéoconférence pour débattre du conflit en Ukraine et des « progrès des efforts diplomatiques », a annoncé aujourd’hui l’Alliance atlantique.
« Demain [mercredi], par vidéoconférence, j’organiserai une réunion des chefs d’état-major des 32 nations alliées », a déclaré aujourd’hui l’amiral Giuseppe Cavo Dragone, qui préside le Comité militaire de l’OTAN, sur le réseau social X.
Aujourd’hui, la « coalition des volontaires » – environ 30 pays, principalement européens – s’est réunie pour débattre des mêmes questions.
La Russie a envahi l’Ukraine le 24 février 2022, sous prétexte de protéger les minorités séparatistes pro-russes dans l’est et de « dénazifier » le pays voisin, indépendant depuis 1991 – après l’effondrement de l’Union soviétique – et qui s’est éloigné de la sphère d’influence de Moscou pour se rapprocher de l’Europe et de l’Occident.
La guerre en Ukraine a déjà causé des dizaines de milliers de morts de chaque côté, et les derniers mois ont été marqués par des attaques aériennes de grande envergure de la Russie contre des villes et des infrastructures ukrainiennes, tandis que les forces de Kyiv ont ciblé, lors d’offensives avec des drones (aéronefs sans pilote), des cibles militaires sur le territoire russe et dans la péninsule de Crimée, illégalement annexée par Moscou en 2014.