La formalisation de la première tranche, d’un montant de 450 millions d’euros – sur un total du financement de la ligne de crédit de 1 340 millions d’euros – a été signée aujourd’hui à la résidence officielle du Premier ministre à Lisbonne.
Selon le communiqué diffusé, la ligne de crédit convenue entre le Gouvernement et la BEI offrira aux municipalités un délai prolongé – jusqu’en 2030 – pour présenter des réponses en matière de logement, une échéance initialement fixée dans le cadre du Plan de relance et de résilience à juin 2026. Elle prévoit des « conditions plus avantageuses, avec des taux d’intérêt plus bas et des périodes de grâce plus généreuses ».
Dans le document, le Gouvernement précise également qu’une « ligne de financement BEI est également en cours d’élaboration » pour soutenir la mise en œuvre du Programme de soutien à l’accès au logement – 1er Droit.
À l’issue de la signature de l’accord, dans des déclarations sans questions des journalistes, le ministre des Infrastructures et du Logement, Miguel Pinto Luz, a remercié la BEI pour le rôle qu’elle a joué dans le développement du Portugal.
Le vice-président de la BEI, Ioannis Tsakiris, a qualifié l’accord signé aujourd’hui d' »historique » et de « déclaration de confiance » de l’Union européenne envers le Portugal.
L’accord est « un jalon pour le Portugal et aussi pour l’Europe », car « le logement n’est pas un sujet périphérique, il est central », a-t-il souligné.
« Un logement abordable signifie stabilité pour les familles, opportunités pour les plus jeunes et justice pour les communautés, mais cela signifie également compétitivité pour nos économies et progrès dans les objectifs climatiques. Quand les travailleurs ne peuvent pas vivre près de leur travail, quand les étudiants ne trouvent pas de lieu pour étudier, quand les familles ne peuvent pas payer leurs factures d’énergie, nous perdons tous, l’Europe est en train de perdre », a-t-il observé.