Lors d’une visite des travaux de la Marginal de Corimba à Luanda, où il se trouve pour participer au 7e Sommet Union Africaine-Union Européenne, Montenegro a souligné qu’il s’agit de la quatrième réunion bilatérale avec le gouvernement angolais pendant cette période, ce qu’il considère comme le signe d’une relation « de plus en plus intense et de plus en plus productive ».
À l’ordre du jour du Premier ministre figure, lundi – jour d’ouverture du sommet de deux jours entre les deux blocs -, une rencontre au Palais Présidentiel avec le Président angolais, João Lourenço.
Montenegro a souligné que, pendant cette période, 23 instruments de coopération ont été signés et la ligne de crédit initiale de 2 milliards d’euros a été renforcée avec un accroissement de 1,250 milliard d’euros, « ce qui a permis à de nombreuses entreprises portugaises de travailler directement en Angola, avec l’administration angolaise et au service de la communauté ».
Il a souligné que les entreprises portugaises « ont été déterminantes dans plusieurs infrastructures essentielles au développement du pays », agissant de manière de plus en plus diversifiée, non seulement dans les travaux publics, mais aussi dans les secteurs du tourisme, de l’agriculture, de la santé et de l’éducation.
Montenegro a également exprimé le souhait d’une plus grande rapidité dans la création et le renforcement des mécanismes de formation professionnelle, permettant de qualifier les cadres tant en Angola qu’au Portugal, contribuant au développement des deux pays.
Le Premier ministre a indiqué qu’il existe 250 entreprises portugaises opérant de manière permanente en Angola et a souligné l’importance de la relation économique, qui couvre d’autres secteurs et se traduit par des opportunités d’emploi et des améliorations pour la population.
Le chef du gouvernement a souligné qu’en plus de participer au sommet, il a voulu se rendre sur le terrain pour évaluer l’impact de la coopération, ayant aujourd’hui visité une école construite en 1972 qui est en cours de réhabilitation pour accueillir 6 000 élèves et la nouvelle corniche de Luanda.
Il a désigné la formation comme axe fondamental de la coopération, bénéficiant à la fois aux Angolais qui cherchent le Portugal mieux préparés, mais aussi à l’Angola avec une quantité de ressources humaines prêtes à être intégrées dans les entreprises opérant dans le pays.
Indiquant que les chefs d’entreprise ont insisté sur la nécessité de cadres plus qualifiés, Montenegro a montré sa disponibilité pour créer des académies de formation qui constituent « un axe essentiel de compétitivité ».
Il a également exprimé des mots d’optimisme, d’enthousiasme et de sens du défi, concluant : « Il y a beaucoup à faire, nous n’avons pas encore fait tout ce que nous voulons faire, et vous pouvez compter sur le gouvernement du Portugal ».