L’année dernière, « 1 356 employeurs se sont retrouvés en situation de ‘chômage partiel’, ce qui représente une augmentation d’environ 22,1% par rapport à la période homologue », indique le document, basé sur les données fournies par la Sécurité Sociale.
En 2023, le nombre d’employeurs en ‘chômage partiel’ a plus que doublé, augmentant de 169% par rapport à 2022, pour atteindre 1 113.
Les données de 2024 confirment donc cette tendance à la hausse, bien que l’augmentation ait été moins marquée qu’en 2023.
Le résumé exécutif révèle également qu’en 2024 « 497 licenciements collectifs ont été annoncés », concernant « environ 5 700 travailleurs licenciés », ce qui représente une augmentation de 59% en glissement annuel.
« Par rapport à la période homologue en 2024, on a constaté une augmentation de 15,3% du nombre de licenciements collectifs annoncés, soit 66 licenciements supplémentaires », ajoute-t-il.
Le ‘chômage partiel’ consiste en la réduction temporaire des périodes normales de travail ou la suspension des contrats de travail à l’initiative des entreprises, pendant une durée déterminée, pour des raisons de marché, structurelles ou technologiques, ou en cas de catastrophes ou d’autres événements ayant gravement affecté l’activité normale de l’entreprise.
Concernant le marché du travail, le document révèle qu’en décembre de l’année dernière, « 7 012,3 milliers de contrats de travail étaient enregistrés », dont près d’un tiers (soit l’équivalent de 1 920,4 milliers) étaient de nouveaux contrats.
« Entre 2023 et 2024, le nombre de contrats de travail enregistrés à la Sécurité Sociale a augmenté de 3,4%, bien que le nombre de nouveaux contrats ait connu une baisse peu marquée (moins 1%) », peut-on lire également.
Quant au chômage, 351,1 milliers de personnes étaient au chômage au Portugal en 2024, « un chiffre identique à celui enregistré en 2023 ». Les femmes représentaient environ 52,6% du total.
Parmi les 351,1 milliers de chômeurs enregistrés en 2024, « environ 140 000 (41,3% du total) étaient au chômage depuis 12 mois ou plus, c’est-à-dire qu’ils étaient chômeurs de longue durée », souligne encore le CRL.
