Le Mozambique exhorte à investir dans des projets énergétiques.

Le Mozambique exhorte à investir dans des projets énergétiques.

« Le secteur de l’énergie est un pilier fondamental pour le développement économique et social de notre pays, car aucun progrès n’est durable sans un système énergétique fiable, accessible et géré de manière responsable », a déclaré la directrice nationale de la Planification et Coopération Internationale du Ministère des Ressources Minérales et Énergie, Marcelina Joel, à Maputo.

La responsable, qui s’exprimait lors de l’ouverture de la Conférence Annuelle de l’Association des Régulateurs d’Énergie des Pays de Langue Portugaise Officielle (Relop), a reconnu que le développement et la disponibilité d’infrastructures énergétiques constituent encore un défi pour le pays.

« C’est pourquoi notre stratégie continue de se concentrer sur des actions visant à attirer des investissements pour le développement et l’exploitation durable des ressources énergétiques dont le pays dispose, afin que les citoyens puissent y avoir accès à des prix abordables », a-t-elle ajouté.

Concernant la régulation des ressources du secteur énergétique, Marcelina Joel a reconnu l’importance stratégique de cet instrument pour le Gouvernement : « dans la mesure où il permet de créer des conditions pour que l’investissement soit réalisé avec sécurité juridique, prévisibilité réglementaire et respect de l’intérêt public ».

« À cet égard, nous aimerions souligner le rôle prépondérant que jouent les entités régulatrices dans la coordination d’initiatives qui concourent au développement, à la promotion de la croissance et au bien-être à travers la création d’environnements favorables aux investissements et à la stabilité économique », a-t-elle expliqué, mettant en avant la nécessité « impérative » d’un cadre réglementaire « robuste ».

L’événement s’inscrit dans la Semaine de l’Énergie et du Climat dans la Communauté des Pays de Langue Portugaise (CPLP), événement qui se déroule jusqu’à vendredi à Maputo, réunissant des représentants gouvernementaux, régulateurs, financiers, entreprises, spécialistes dans le domaine de l’énergie et du climat, avec l’organisation indiquant la présence de 29 orateurs, représentants de neuf pays lusophones et 120 participants.

Le Mozambique a enregistré, de 2000 à 2023, plus de 75 événements climatiques extrêmes, causant des pertes économiques supérieures à 3,8 milliards d’euros, plaçant le pays parmi les 10 plus vulnérables du monde, a avancé ce mois-ci le Gouvernement.

Le Gouvernement mozambicain a approuvé la semaine dernière le plan de contingence pour la saison des pluies 2025/2026, qui admet pouvoir affecter 1,2 million de personnes, mais dispose de moins de la moitié des 14 milliards de meticals (190 millions d’euros) nécessaires.

Les autorités mozambicaines ont alerté, en septembre, pour des inondations de « grande ampleur » au pays et des crues dans au moins quatre millions d’hectares agricoles durant la saison des pluies qui a débuté en octobre, au Mozambique.