Vendredi et samedi, l’archipel de Madère a été touché par la dépression Emília, entraînant des vents violents, des chutes de neige et des pluies parfois intenses.
Plus d’une centaine de vols ont été annulés, affectant des milliers de passagers, et les avions ont commencé à atterrir sur l’île de Madère à partir de 02h54 aujourd’hui.
Le Service Régional de Protection Civile (SRPC) de Madère a indiqué qu’il avait enregistré un total de 325 incidents liés aux conditions météorologiques défavorables jusqu’à 08h00 aujourd’hui.
« Avec l’amélioration de la situation, un rétablissement progressif des restrictions préventives est prévu tout au long de la journée d’aujourd’hui », précise le SRPC.
Selon ce service, ces derniers jours, 194 chutes d’arbres, 29 chutes d’éléments de construction, 37 interruptions du réseau électrique, neuf glissements de terrain, entre autres incidents, ont été signalés.
Toutes les municipalités de Madère ont été affectées par le mauvais temps, Funchal ayant nécessité le plus d’interventions avec 110 situations, suivi de Santa Cruz (74), Machico (45) et Calheta (31).
Ces incidents ont impliqué 712 intervenants et 339 moyens techniques, mentionne également le SRPC.
Par ailleurs, la capitainerie du port de Funchal a prolongé aujourd’hui les alertes pour forte agitation maritime et vents violents pour l’archipel jusqu’à 06h00 lundi.
Selon les prévisions de l’Institut Portugais de la Mer et de l’Atmosphère (IPMA), le vent sera « modéré à très modéré, parfois fort (environ 60 kilomètres par heure) en début de matinée, diminuant progressivement à modéré à modéré à partir de l’après-midi, parfois très modéré jusqu’en début de soirée ».
Sur la côte nord, les vagues atteindront jusqu’à cinq mètres, « diminuant progressivement à 2 à 3 mètres », et jusqu’à 2,5 mètres sur la côte sud.
Cette autorité régionale renforce les recommandations à suivre lors de la préparation d’une sortie en mer, notamment la nécessité de renforcer et de surveiller les embarcations, d’éviter les zones exposées à l’agitation maritime et de ne pas pratiquer la pêche de loisir.
