« Avec certitude et beaucoup de regret », a déclaré Montenegro aux journalistes, en marge du premier jour du sommet des dirigeants précédent la 30e Conférence des Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP30), dans la ville amazonienne de Belém, au Brésil.
Cependant, Luís Montenegro a souligné que l’absence de la délégation américaine « ne compromet pas la COP car elle a un impact considérable du point de vue de la participation transversale de tous les continents, de toutes les géographies du monde ».
Le chef du gouvernement portugais a toutefois affirmé que le Portugal continuera de « sensibiliser tous et surtout les États-Unis d’Amérique pour qu’ils reviennent à ces objectifs ».
« Les États-Unis sont nécessaires dans ce cheminement de sauvegarde collective et universelle pour gérer les changements climatiques, préserver la durabilité environnementale pour ceux qui nous suivront, ce n’est pas avec des échanges d’arguments plus enflammés que nous allons y parvenir », a-t-il estimé.
La ville amazonienne de Belém, fondée par les Portugais le 12 janvier 1616, accueille entre aujourd’hui et vendredi des délégations de 143 pays, dont un peu plus d’un tiers seront dirigées par leurs chefs nationaux respectifs, avec l’absence confirmée des trois dirigeants des pays les plus pollueurs du monde (Chine, États-Unis et Inde).
Cependant, malgré l’absence de Xi Jinping, la Chine est représentée par le vice-premier ministre, Ding Xuexiang, tandis que l’Inde, selon une source de la présidence brésilienne, sera représentée par son corps diplomatique dans le pays.
Convoquée par le président brésilien, Lula da Silva, la rencontre est vue par la diplomatie brésilienne comme un jalon central dans le processus de mobilisation et de dialogue international sur l’agenda climatique, précédant la 30e Conférence des Parties (COP30) de la Convention-Cadre des Nations Unies sur le Climat, du 10 au 21 novembre, également à Belém.
