« En 2026, nous aurons 11 000 lits supplémentaires à travers le pays et 90 nouvelles résidences par rapport à 2020 ou 2021. Ce sera un changement très significatif, non seulement en quantité, mais aussi en qualité, avec des infrastructures plus modernes et adaptées aux besoins des étudiants », a déclaré aujourd’hui à Lusa le ministre de l’Éducation, de la Science et de l’Innovation, en marge de l’inauguration de la nouvelle résidence étudiante de l’ISLA Santarém.
Le responsable a indiqué qu’au mois de septembre, « 16 nouvelles résidences » seront inaugurées et que des interventions de réhabilitation sont en cours dans 49, pour un total de 139 travaux en cours.
« Ce sont 139 résidences avec des travaux en cours. La plupart sont en voie d’achèvement avec un grand engagement des entreprises et des entités impliquées, qui reconnaissent l’importance de ces solutions pour les étudiants », a-t-il affirmé.
Le ministre a toutefois souligné les limites de la capacité de construction dans le contexte actuel, affirmant qu’il « ne sert à rien de faire plus de travaux en ce moment, car les entreprises n’ont pas la capacité et cela ne ferait qu’augmenter les prix ».
Dans ce sens, il a exhorté les institutions à « penser au-delà du PRR » et à préparer des plans pour la période post-2026.
Concernant les autres niveaux d’enseignement et l’annonce d’aujourd’hui du retour dans les écoles de plus de 90 enseignants qui occupaient des fonctions dans les services du ministère, le ministre a réaffirmé que la mesure vise à pallier le manque d’enseignants dans plusieurs disciplines, notamment dans les zones ayant des difficultés de recrutement.
« Ces 90 enseignants vont assurer des cours à des milliers d’élèves », a déclaré le responsable, ajoutant que le nombre pourrait augmenter au cours de l’année scolaire, avec plus de professeurs retournant à l’enseignement.
Fernando Alexandre a expliqué que beaucoup de ces enseignants étaient placés à Lisbonne et que leur mobilisation vise à répondre à la pénurie d’enseignants dans plusieurs écoles.
« La priorité est d’assurer les cours », a-t-il souligné.
Selon les informations divulguées par le gouvernement, les enseignants concernés étaient en mobilité à la Direction générale de l’administration scolaire (DGAE), à la Direction générale de l’éducation (DGE), à la Direction générale des établissements scolaires (DGEstE), à l’Agence nationale pour la qualification et l’éducation professionnelle (ANQEP), à la Direction générale des statistiques de l’éducation et de la science (DGEEC) et à l’Institut de gestion financière de l’éducation (IGeFE).
La identification des enseignants a été réalisée grâce au croisement des besoins des écoles avec les enseignants en mobilité, garantissant qu’aucun ne sera géographiquement éloigné de son lieu de travail actuel.