Le représentant du gouvernement s’exprimait lors de la présentation du Livre Blanc sur l’Intelligence Artificielle (IA) dans le Journalisme, à la Fondation Gulbenkian, à Lisbonne, financé par le European Media and Information, sous la gestion de la Fondation Calouste Gulbenkian et coordonné par la Nova FCSH.
António Leitão Amaro a souligné que les entreprises doivent innover, « c’est-à-dire, appliquer des connaissances existantes et des pratiques appliquées ailleurs, s’ouvrir à la recherche pour la création de nouvelles solutions ».
Les entreprises, l’État, les formateurs, les universités et les centres de formation doivent « former et habiliter les journalistes et nous devons être ambitieux », a-t-il déclaré.
« Je pense que cela était déjà implicitement présent dans le PACS [Plan d’Action pour la Communication Sociale], mais je veux renforcer très significativement la disponibilité pour soutenir la formation et la modernisation, la formation des journalistes, mais aussi la modernisation des médias dans cette tâche de se préparer à cette nouvelle ère de l’intelligence artificielle », a-t-il poursuivi.
Et enfin, « soutenir également l’idée du service public de se mettre au service de la lutte contre la désinformation, en utilisant également ces technologies et en déconstruisant la désinformation générée par cette technologie », a ajouté le ministre de la Présidence.
« Je crois que, ce que j’ajouterais seulement, c’est que cette tâche ne doit pas être confiée uniquement au sein du service public à la RTP, mais aussi à Lusa, et à l’idée d’une synergie et d’un équilibre et d’un effort commun de ces entités, en respectant leur indépendance mutuelle et, évidemment, de plus, l’indépendance face au Gouvernement et aux pouvoirs politiques », a souligné António Leitão Amaro.
« Je pense que c’est un chemin et une suggestion également très pertinente », a-t-il conclu.
Parmi les recommandations du Livre Blanc figure « renforcer le rôle du Service Public des Médias dans la littératie médiatique et la lutte contre la désinformation », en développant des contenus réguliers, multiplateformes et d’accès libre, y compris des formats adaptés au public enfant-jeunesse, peut-on lire dans le document.
