Le ministre affirme que la proposition du PS pour l’augmentation des pensions est « contradictoire ».

Le ministre affirme que la proposition du PS pour l'augmentation des pensions est "contradictoire".

Lors d’une audition au parlement dans le cadre de l’examen de la proposition de budget de l’État pour 2026 (OE2026), Joaquim Miranda Sarmento a noté qu’il n’avait pas encore lu en détail la proposition du PS, mais simplement vu la description dans les médias.

 

Néanmoins, d’après ce qu’il a compris, « la proposition dit deux choses qui semblent contradictoires : elle dit que s’il y a un supplément extraordinaire en 2026, il doit devenir structurel en 2027, mais ensuite elle dit qu’en 2027, c’est par le biais de la non-réduction de l’IRC ».

Le ministre a souligné que le PS souhaite une « augmentation extraordinaire des pensions en 2027 par le biais de la non-réduction d’un point de pourcentage de l’IRC », notant qu’il serait ironique que l’initiative ait été soumise le jour où la baisse de l’IRC a été publiée au Journal officiel.

Dans une des propositions d’amendement présentées aujourd’hui, le Parti Socialiste propose qu’un éventuel supplément extraordinaire à verser en 2026 aux retraités soit converti en une augmentation permanente, pour permettre qu’il compte dans la formation de la pension de 2027.

Dans l’initiative, le groupe socialiste prévoit que la mise à jour soit « financée intégralement par des fonds du budget de l’État » et fait dépendre cette conversion de la marge structurelle du système de pensions.

Il propose également que, s’il est nécessaire de financer le Fonds de stabilisation financière de la sécurité sociale pour procéder à cette augmentation, une compensation provienne « d’un ajustement d’un point de pourcentage des taux de l’IRC ».

« En 2026, tout supplément extraordinaire, accordé de manière unique ou ponctuelle et indépendamment de son montant, attribué aux retraités en fonction de la marge budgétaire existante, doit être converti en une mise à jour extraordinaire de la pension pour le calcul de l’actualisation de cette dernière, en dépendant de l’évolution de la marge structurelle du système et, si nécessaire, en compensant par l’ajustement d’un point de pourcentage des taux de l’IRC pour un financement additionnel du budget de l’État au Fonds de stabilisation financière de la sécurité sociale », lit-on dans l’initiative.

Le taux général de l’IRC va baisser en 2026 à 19%, à 18% en 2027 et à 17% en 2028, selon la loi que le parlement a approuvée le 17 octobre 2025 et qui a été publiée aujourd’hui au Journal officiel.

En plus de la réduction du taux général, le décret de l’IRC prévoit qu’à partir de 2026, les bénéfices des petites et moyennes entreprises (PME) et des entreprises à moyenne capitalisation seront imposés à un taux de 15% pour les premiers 50 000 euros de revenu imposable, ce qui représente une réduction d’un point de pourcentage par rapport au taux actuel de 16%.