L’information a été communiquée aux écoles par l’Institut de Gestion Financière de l’Éducation (IGeFE) dans une note informative datée de jeudi, où l’organisme du Ministère de l’Éducation explique que le calcul de la valeur de l’heure de cours supplémentaire doit être basé sur la composante enseignement, de 22 ou 25 heures hebdomadaires.
Ces dernières années, les organisations syndicales représentant les enseignants ont dénoncé que, en raison d’interprétations divergentes, les heures de cours supplémentaires étaient payées sur la base d’un horaire de 35 heures hebdomadaires.
Désormais, selon la note informative de l’IGeFE, ces 35 heures hebdomadaires ne seront prises en compte que pour le calcul de la valeur payée pour le service extraordinairement non-enseignant.
La correction de la formule produit des effets rétroactifs à l’année scolaire 2018/2019, chaque école devant identifier les arriérés relatifs aux heures supplémentaires payées depuis cette année et procéder au paiement correspondant.
« Les arriérés doivent être traités et payés par les écoles qui ont traité le travail extraordinairement pour les périodes mentionnées ci-dessus, sur demande de fonds de salaires supplémentaires ce mois de décembre », ajoute la note.
« Ce dénouement démontre, une fois de plus, que la persévérance dans la revendication est essentielle. Ce sont l’insistance, la rigueur et la détermination dans la défense des droits qui ont permis de corriger une pratique qui préjudiciait des milliers d’enseignants », écrit la Fédération Nationale des Professeurs (Fenprof) dans un communiqué.
La Fédération Nationale de l’Éducation (FNE) s’est également félicitée de la décision, qu’elle considère juste et rigoureuse.
