L’agenda officielle de la réunion indique que l’ordre du jour inclut le suivi de l’accord tripartite de valorisation salariale et de croissance économique 2025-2028, ainsi que la législation du travail, parmi d’autres sujets.
La réunion se tiendra au siège du Conseil économique et social (CES), au Palais des Laranjeiras à Lisbonne, et devrait débuter à 15h00.
Comme d’habitude, elle sera présidée par la ministre du Travail, de la Solidarité et de la Sécurité sociale.
Au début de juillet, les partenaires sociaux se sont réunis avec le Gouvernement, lors d’une rencontre dirigée par le Premier ministre. Les confédérations patronales ont insisté sur la nécessité de réviser « en profondeur » la législation du travail, tandis que l’UGT a estimé que cela n’est pas prioritaire, mais s’est déclarée ouverte au dialogue.
La CGTP, quant à elle, a accusé le Gouvernement de vouloir « limiter l’impact » des grèves, affirmant qu’il y a « déjà des secteurs où les services minimums stipulés sont supérieurs au fonctionnement normal des services ».
Le Premier ministre a réitéré l’intention de modifier la loi sur la grève, soulignant que l’objectif est de « consacrer » que « les services minimums ne remettent pas en cause la proportion entre l’exercice du droit de grève et l’exercice des autres droits des travailleurs » et a assuré que d’éventuels changements auront un soutien constitutionnel.
Le programme du Gouvernement comprend plusieurs mesures dans le cadre de la révision de la législation du travail. Parmi celles-ci, il est prévu de donner « plus de flexibilité dans la prise des congés à l’initiative du travailleur », avec la possibilité d’acheter des jours de congé, « avec une limite à définir contractuellement entre les parties ».
Actuellement, le Code du travail prévoit que « la période annuelle de congé a une durée minimale de 22 jours ouvrables », même s’il admet que dans le cadre de la négociation collective, des jours peuvent être ajoutés.
Dans le cadre de cette révision de la loi du travail, le Gouvernement souhaite également « équilibrer de manière plus appropriée » le droit de grève « avec la satisfaction des besoins sociaux impératifs ».
D’autres changements que le Gouvernement entend introduire concernent la possibilité pour les travailleurs de choisir à nouveau s’ils souhaitent recevoir les allocations de congé et de Noël en douzièmes ou de façon traditionnelle, ainsi que « clarifier, débureaucratiser et simplifier » divers régimes tels que la parentalité, le télétravail, l’organisation du temps de travail, la transmission d’établissements, le ‘chômage partiel’ et le processus de travail.
Outre la législation du travail, l’accord tripartite de valorisation salariale et de croissance économique 2025-2028, signé en octobre, prévoyait la discussion d’autres matières au sein de la Concertation Sociale, telles que la santé et la sécurité au travail, la formation professionnelle, la durabilité de la sécurité sociale, la réorganisation et modernisation administrative et le statut des avantages fiscaux.