Le gouvernement rejette la privatisation de la CP, mais va avancer avec des « sous-concessions ».

Le gouvernement rejette la privatisation de la CP, mais va avancer avec des "sous-concessions".

« Il n’y a aucune privatisation de la CP. Y aura-t-il des sous-concessions pour que le système fonctionne mieux ? Oui », a déclaré Miguel Pinto Luz, à la Commission des Infrastructures, de la Mobilité et de l’Habitat, à l’Assemblée de la République, à Lisbonne, en réponse aux questions du député du PS et ancien secrétaire d’État aux Infrastructures, Frederico Francisco.

 

Les sous-concessions se réfèrent à la possibilité prévue dans la législation pour la CP de céder temporairement l’exploitation de certaines parties de ses services de transport ferroviaire de passagers à une entreprise privée, par le biais d’un appel d’offres, sans que la CP perde sa position de concessionnaire du réseau.

Ce processus implique le transfert temporaire d’actifs et de travailleurs à la sous-concessionnaire, qui assume l’opération.

Le Programme du Gouvernement mentionne déjà le « lancement de concours pour la concession de lignes ferroviaires spécifiques et l’accélération de l’ouverture à la concurrence sur les lignes permettant l’opération simultanée de plusieurs opérateurs ».

Selon la secrétaire d’État à la Mobilité, Cristina Pinto Dias, dans ce cadre, les études nécessaires seront réalisées pour analyser les différentes options.

En ce qui concerne la ligne ferroviaire à grande vitesse, le secrétaire d’État aux Infrastructures, Hugo Espírito Santo, a indiqué que les délais sont « scrupuleusement respectés », espérant lancer et approuver « très prochainement » le deuxième appel d’offres pour le tronçon entre Oiã (Oliveira do Bairro) et Coimbra.