La proposition initiale du Gouvernement d’amendement des services rémunérés, également connus sous le nom de gratifications, aux entités publiques et privées en dehors des heures de travail a été présentée la semaine dernière aux syndicats de la PSP et aux associations de la GNR.
La proposition des services rémunérés présente deux tableaux, le général (tableau A) et celui destiné aux compétitions sportives de nature non professionnelle (tableau B), ce dernier avec des valeurs plus basses et avec une augmentation de 10 % par rapport au paiement actuel.
Selon la proposition, à laquelle Lusa a eu accès aujourd’hui, les agents de la PSP et les gardes de la GNR passeraient à gagner, pour une période de quatre heures et les jours ouvrables de 08h00 à 20h00, la somme de 51,60 euros, qui passerait à 74,27 euros les jours fériés, les week-ends et la nuit.
Ces valeurs s’élèvent à 54,34 euros dans le cas des sergents de la GNR et des chefs de la PSP et à 60,51 euros pour les officiers.
Selon le tableau proposé pour les gratifications sportives, un agent de la PSP ou caporal de la GNR percevrait 34,87 euros, un officier 49,36 euros et un sergent ou chef 39,48 euros pour une période de quatre heures.
Le Gouvernement justifie la mise à jour des services rémunérés par « la nécessité de s’adapter aux exigences actuelles de la sécurité publique » et « à l’évolution du cadre opérationnel et rémunératoire des forces de sécurité » après presque une décennie de validité du tableau actuel.
Dans la proposition, la ministre de l’Administration interne mentionne également que « la révision vise également à renforcer la capacité de gestion efficace des moyens humains des forces de sécurité ».
« Dans ce cadre, il est précisé que la décision sur la prestation des services rémunérés et l’affectation des effectifs respectifs repose sur une évaluation rigoureuse de l’adéquation et de la nécessité de la police, dans un cadre de proportionnalité de l’intervention des forces de sécurité », lit-on dans la proposition.
Les syndicats de la PSP et les associations de la GNR estiment qu’il n’est pas prioritaire actuellement de réviser les services rémunérés, d’autres questions plus importantes méritant une réponse immédiate.
Ils considèrent également la proposition faible, et certaines de ces structures soutiennent que la révision de l’arrêté des services rémunérés présentée par la ministre est pire que celle qui avait déjà été présentée par le précédent gouvernement socialiste.
