Dans un communiqué, le ministère annonce que l’accord pour la révision des carrières non révisées de technicien supérieur de réintégration sociale, de technicien professionnel de réintégration sociale et de technicien supérieur de rééducation a été conclu avec la Fédération des Syndicats de l’Administration Publique et des Entités à Buts Publics (FESAP), le Front Syndical et la Fédération Nationale des Syndicats des Travailleurs en Fonctions Publiques et Sociales (FNSTFPS).
L’accord prévoit la création de deux carrières : celle de Technicien Supérieur de Réintégration Sociale, qui inclut les actuels techniciens supérieurs de rééducation, de réintégration sociale, et de carrière générale intégrés dans des équipes de réintégration ou avec des fonctions de rééducation ; et celle de Technicien de Réintégration Sociale, destinée aux actuels techniciens professionnels de réintégration sociale.
Selon la note, il a été convenu d’une « valorisation progressive » des grilles salariales des deux carrières jusqu’en 2027, « avec un régime spécial de repositionnement pour les travailleurs ayant 20 ans ou plus d’ancienneté » dans les fonctions concernées.
« Un supplément de risque est également créé pour la profession, associé aux carrières spéciales de la Direction Générale de la Réintégration et des Services Pénitentiaires, en particulier aux nouvelles carrières de Technicien Supérieur de Réintégration Sociale et de Technicien de Réintégration Sociale », ajoute le ministère dirigé par Rita Alarcão Júdice.
Il est établi que ce supplément soit mis à jour « conformément à la mise à jour annuelle de l’administration publique ».
L’accord avec la FESAP, le Front Syndical, représenté par le Syndicat des Cadres de l’État (STE), et la FNSTFPS prévoit, simultanément, la suppression de la carrière d’Administrateur Pénitentiaire, avec l’intégration de ces travailleurs dans la carrière générale de Technicien Supérieur, « incluant un régime de repositionnement progressif jusqu’en 2027 ».
« Aujourd’hui, nous faisons un pas essentiel pour valoriser les carrières de la Justice et nous tenons un des engagements pris pour la dignification de carrières qui attendaient depuis environ 20 ans pour ce moment », souligne la ministre de la Justice dans le communiqué.
