Le gouvernement maintient l’objectif de réguler l’immigration et écarte les tensions avec Marcelo.

Le gouvernement maintient l'objectif de réguler l'immigration et écarte les tensions avec Marcelo.
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Lors d’une conférence de presse du Conseil des ministres, le ministre de la Présidence, António Leitão Amaro, a répondu aux journalistes que le gouvernement attend la décision du Tribunal Constitutionnel concernant la loi sur les étrangers, envoyée par le Président de la République pour un contrôle préventif des juges du Palácio Raton.

 

« Ensuite, nous analyserons la décision et, si en tout ou en partie, le Tribunal Constitutionnel relève des discordances, nous serons naturellement en désaccord, mais nous les aborderons de manière institutionnelle et nous ajusterons les diplômes », a-t-il anticipé.

Leitão Amaro a souligné que le gouvernement maintient « le même objectif » car « le Portugal a besoin, et aura, d’une immigration plus régulée ».

« Si nécessaire, nous ajusterons quelque chose dans la trajectoire, mais la destination reste la même, et se maintient : le Portugal a besoin, et aura, d’une immigration plus régulée », a-t-il assuré.

Concernant les récentes déclarations du Président de la République, qui a affirmé que la majorité parlementaire ayant souhaité modifier la loi sur les étrangers « sera jugée en temps voulu pour cela ».

« Je pourrais dire exactement la même chose que le Président de la République. En démocratie, c’est ainsi, nous, les politiciens, sommes jugés par le peuple, pour ce que nous avons fait ou pour ce que nous n’avons pas fait », a-t-il convenu.

Le ministre de la Présidence a ajouté qu’ils ont déjà été et seront encore jugés « ceux qui ont approuvé ces lois et pratiques conduisant à une immigration à portes ouvertes, ceux qui ont créé et maintenu la manifestation d’intérêt ainsi que ceux qui ont approuvé l’extinction du SEF de cette manière désastreuse ».

« Quant aux mots spécifiques du Président de la République, permettez-moi de dire ceci clairement : que personne n’invente de tensions ou de conflits institutionnels qui n’existent pas », a-t-il exhorté.