Dans un communiqué diffusé aujourd’hui, suite aux données publiées lundi par la Banque du Portugal (BdP) révélant que le ratio de la dette publique a augmenté à 97,6 % du Produit Intérieur Brut (PIB), le ministère des Finances a indiqué que « déduction faite des dépôts des administrations publiques, la dette publique s’est réduite à 255,2 milliards d’euros, correspondant à 84,6 % du PIB ».
« Analyser l’évolution de la dette publique durant cette période implique de comprendre qu’un large montant de dépôts des administrations publiques a été accumulé, nécessaire pour respecter le plan d’amortissements prévu jusqu’à la fin de l’année », a souligné le cabinet de Joaquim Miranda Sarmento.
Le ministère des Finances a précisé qu’il avait déjà remboursé 11,4 milliards d’euros en Obligations du Trésor en octobre et qu’il est également prévu, en décembre, le remboursement de prêts du Fonds Européen de Stabilité Financière pour un montant de 1,5 milliard d’euros.
Dans ce contexte, le gouvernement « maintient la prévision d’une réduction de la dette publique, à la fin de 2025, à 90,2 % du PIB, après avoir terminé 2024 à 93,6 % du PIB ».
Cette prévision est inscrite dans la proposition de Budget de l’État pour 2026 (OE2026), dans laquelle l’exécutif estime également la réduction du ratio à 87,8 % du PIB en 2026.
Selon les données du BdP, la valeur de la dette publique, selon la perspective de Maastricht, a augmenté en chaîne de 5.959 millions d’euros en septembre, pour le dixième mois consécutif, atteignant 294.319 millions d’euros.
D’après la banque centrale, cette hausse reflète « l’augmentation des titres de dette à long terme et des certificats d’épargne », respectivement d’environ 5.700 millions d’euros et 500 millions d’euros.
