« Nous avons pris une décision. D’ici la fin de cette année, je dirais même d’ici la première quinzaine de décembre, nous aurons une décision des deux communautés intermunicipales sur quel tracé nous devrions miser », a annoncé Miguel Pinto Luz.
Le gouvernant s’est adressé aux journalistes à la fin d’une réunion en présence des maires de 18 municipalités et des deux communautés intermunicipales (CIM) concernées, Viseu Dão Lafões et la Région de Coimbra.
Le ministre de la Présidence, António Leitão Amaro, a également participé.
« Si nous devons profiter de la connexion de l’A13 et la relier à Penacova ou si nous allons miser sur la connexion au nœud de Souselas. Avec cette décision prise, le gouvernement avancera avec des projets d’exécution pour débuter les travaux de l’IP3, afin que, d’ici 2034, il soit 100% en profil d’autoroute », a annoncé le ministre.
Le ministre a également souligné l’implication des deux CIM et de leurs présidents respectifs, Helena Teodósio (Mairie de Cantanhede, PSD) et João Azevedo (Mairie de Viseu, PS).
Pour le responsable, les dates et décisions prises aujourd’hui, comme le profil 100% autoroutier, sont historiques.
La réunion d’aujourd’hui, a-t-il rappelé, a vu la participation de maires représentant « plusieurs partis, indépendants et les deux plus grands partis ».
« C’est un engagement pour une décennie visant à garantir que cette route ne sera plus une incertitude qui depuis des décennies tourmente tous les citoyens de ces régions », a-t-il souligné.
Selon le gouvernant, cette réunion a été « très fructueuse, il y a un grand accord », et « d’ici le 15 décembre, il est possible d’avoir une position, tant d’une CIM que de l’autre, pour définir clairement quelle est l’option ».
« La décision concernant l’A13 est prise, de l’ancrage au nœud de Souselas et ensuite [comprendre] ce que nous allons faire pour boucler la connexion de l’IP3 », a-t-il conclu.
Le gouvernant a également affirmé que la présence des maires des deux régions visait à garantir que la décision est prise, indépendamment de tout changement de gouvernement au cours de cette décennie.
« Je ne me lasse jamais de le dire : ce sont des consensus étendus pour des décennies. Que ce soit pour l’aéroport, les grandes infrastructures ferroviaires ou le logement, nous devons avoir l’art et ingéniosité de trouver ces équilibres et ces positions de consensus, sous peine de zigzaguer », a-t-il souligné.
C’est parce que « les Portugais sont déjà fatigués de zigzags, il y a déjà assez de zigzags sur les routes et les voies elles-mêmes ».