Le gouvernement confirme : Les pensions les plus basses devraient augmenter de 2,79 % en 2026.

Le gouvernement confirme : Les pensions les plus basses devraient augmenter de 2,79 % en 2026.

La ministre du Travail, de la Solidarité et de la Sécurité sociale, Maria do Rosário Palma Ramalho, a indiqué ce vendredi au Parlement que les pensions les plus basses devraient augmenter de 2,79% en 2026, une mise à jour qui ne prend en compte que le mécanisme prévu par la loi.

 

« Les pensions atteignant jusqu’à deux fois l’Index des Aides Sociales (IAS) devraient bénéficier d’une augmentation de 2,79%, soit 0,5 points au-dessus de l’inflation de 2025. Cela signifie une récupération du pouvoir d’achat pour 90% des pensionnés », a expliqué la ministre lors d’une audition parlementaire sur la proposition de budget de l’État pour 2026 (OE2026).

La ministre a ajouté que le gouvernement « procédera à l’augmentation des pensions au taux légal et s’il y a marge budgétaire, nous accorderons également un nouveau supplément extraordinaire aux pensionnés« , comme d’autres responsables gouvernementaux l’avaient déjà annoncé.

Comment en est-on arrivé à ce chiffre ?

Le mécanisme légal de mise à jour des pensions prévu par la loi est basé sur deux indicateurs : la moyenne de la croissance réelle du produit intérieur brut (PIB) des deux dernières années et la variation moyenne des 12 derniers mois de l’Indice des Prix à la Consommation (IPC) hors logement.

Bien qu’il n’y ait pas encore de données finales, en tenant compte des résultats disponibles jusqu’à présent, les calculs indiquent que les pensions jusqu’à environ mille euros devraient augmenter de 2,79%, ce chiffre ayant été celui que la ministre du Travail a indiqué au Parlement.

Le journal Público avait déjà calculé que l’augmentation serait d’environ 2,8%, précisant que cette augmentation automatique dépasse l’inflation mais est inférieure aux années précédentes.

CFP : L’augmentation des pensions les plus basses doit être financée par le budget de l’État

L’éventuelle augmentation des pensions les plus basses est une mesure redistributive qui doit être financée par le budget de l’État, notamment par le système de protection sociale de citoyenneté, a déclaré jeudi la présidente du Conseil des Finances Publiques (CFP).

Interrogée sur les propositions d’augmentation des pensions les plus basses, lors d’une audition au Parlement dans le cadre du budget de l’État pour 2026 (OE2026), Nazaré da Costa Cabral a souligné que « le système de prévoyance doit être protégé en soi ».

« Il a ses recettes et ses dépenses, ce qui constitue les excédents du système a un destin défini par la loi qui est le Fonds de Stabilisation Financière de la Sécurité Sociale (FEFSS) », mais les augmentations des pensions les plus basses sont « un élément de redistribution ».

Pour la responsable, « toutes les mesures de redistribution devraient fonctionner non pas via le système de prévoyance, mais par le système de protection sociale de citoyenneté », financées par le budget de l’État, de sorte que « ce doivent être les impôts et la solidarité nationale qui procèdent éventuellement à des ajustements des pensions ».

La présidente du CFP a réitéré que le « système de prévoyance doit être bien circonscrit, tant du côté des recettes que des dépenses ».

Nazaré da Costa Cabral a également défendu que le FEFSS joue « un rôle très important », non seulement en tant que ‘coussin’ financier mais aussi en tant que « garant de l’équité intergénérationnelle du système de prévoyance ».

La proposition du secrétaire général du PS est d’utiliser le solde excédentaire du budget de la Sécurité Sociale pour augmenter de façon permanente les pensions les plus basses.

Le parti Chega proposera également, dans le cadre du processus de spécialité du budget, une augmentation permanente de 1,5% des pensions et a demandé un consensus pour augmenter les retraites, se montrant prêt à approuver les propositions d’autres partis.

[Actualisé à 10h20]