Les réunions auront lieu à l’Assemblée de la République, commençant par Chega, à 09h00, suivies par Livre à 10h30 et Iniciativa Liberal à 12h00. Selon une note du ministère des Affaires étrangères, le PSD sera également reçu aujourd’hui. Les rencontres se poursuivront avec d’autres partis les jours suivants.
Du côté du gouvernement, les réunions compteront sur la présence des ministres des Finances, Joaquim Miranda Sarmento, des Affaires étrangères, Paulo Rangel, de l’Économie et de la Cohésion Territoriale, Manuel Castro Almeida, de la Présidence, António Leitão Amaro, et des Affaires Parlementaires, Carlos Abreu Amorim.
Lors de ces rencontres, selon une note de l’agenda, le gouvernement présentera aux trois partis ses « principales options » pour le budget de l’État pour 2026, ainsi que sa position concernant le conflit au Moyen-Orient, et discutera également de la loi sur les étrangers et la nationalité.
Seront également abordées « diverses questions liées à la création de nouvelles freguesias ».
Ceci sera la première série de réunions du gouvernement avec les partis ayant une représentation parlementaire sur ces quatre thèmes, une réunion étant déjà programmée pour ce vendredi avec le PS et une autre pour mercredi prochain avec le PCP. Les réunions avec les autres partis seront fixées « dès que l’agenda le permettra », a indiqué l’exécutif.
Ces réunions ont été annoncées la semaine dernière par le ministre des Affaires Parlementaires, qui a souligné qu’il ne s’agissait pas de négociations budgétaires, mais plutôt du début d’un « périple avec les groupes parlementaires et les députés uniques sur plusieurs questions ».
Sur le plan budgétaire, le premier ministre, Luís Montenegro, a anticipé ce week-end que la discussion sur le prochain budget de l’État sera « relativement simple », tandis que le leader de Chega, André Ventura, a également estimé que cette année, il y a « des conditions plus favorables » pour parvenir à des consensus sur cette question.
De son côté, le secrétaire général du PS, José Luís Carneiro, s’est déjà déclaré disponible, en mai, pour faciliter le budget de l’État présenté par le gouvernement, mais a averti ce week-end que si le document inclut les modifications de la législation du travail défendues par l’exécutif, son parti votera contre.
En ce qui concerne la reconnaissance de l’État de Palestine, Luís Montenegro a annoncé le 31 juillet que le gouvernement écouterait le Président de la République et les partis avec représentation parlementaire en vue de « considérer la reconnaissance palestinienne » à l’Assemblée Générale des Nations Unies, entre le 23 et le 29 septembre.