Une modification de l’arrêté qui définit les règles du Programme national de soutien au secteur de l’apiculture, intégré dans le Plan stratégique de la politique agricole commune (PEPAC), est en jeu.
En plus des organisations de producteurs reconnues pour le secteur du miel et des associations et coopératives, peuvent désormais bénéficier de ce soutien les apiculteurs membres d’une association, qui possèdent un numéro d’apiculteur et, au minimum, 750 ruches.
Sont éligibles pour ce soutien les dépenses d’acquisition de services ou de location d’équipements relatifs aux opérations de transhumance de ruches.
Celles-ci incluent le transport, les grues, les remorques, les plateformes élévatrices et les équipements pour la palettisation des ruches.
Le plafond de soutien maximal est de 10.000 euros par bénéficiaire pour les organisations de producteurs et associations, et de 5.000 euros pour l’apiculteur.
Pour les associations et coopératives, le niveau de soutien est de 40% des dépenses éligibles, pouvant aller jusqu’à 90%, « selon les besoins d’ajustement qui seront identifiés par rapport à la disponibilité budgétaire, pour un maximum de soutien de 40.000 euros.
L’arrêté, signé par le ministre de l’Agriculture et de la Mer, José Manuel Fernandes, entrera en vigueur jeudi et prendra effet à partir de l’année apicole 2026, inclusivement.