La situation à l’aéroport de Lisbonne est critique, mais elle ne l’est pas uniquement en raison de la PSP, qui a assumé les fonctions de police des frontières aériennes », a déclaré Maria Lúcia Amaral.
Selon la ministre, la responsabilité « est également imputée à la gestion des moyens technologiques qui ont été mis en œuvre et sont exigés » par le nouveau système européen de contrôle des frontières pour les citoyens extracommunautaires.
La ministre, présente au parlement pour présenter en détail la proposition du Gouvernement pour le Budget de l’État de 2026 (OE2026), a été interrogée par plusieurs députés sur la situation à l’aéroport de Lisbonne, où les passagers ont été confrontés à des files d’attente de plusieurs heures ces derniers jours.
Les contraintes, notamment à l’aéroport de Lisbonne, ont commencé à s’intensifier le 12 octobre, lorsque le nouveau système européen de contrôle des frontières pour les citoyens extracommunautaires est entré en vigueur au Portugal et dans les autres pays de l’espace Schengen.
Ce système prévoit que les entrées et sorties des voyageurs de pays tiers soient enregistrées électroniquement, avec indication de la date, de l’heure et du poste frontière, remplaçant les tampons traditionnels dans les passeports.
La ministre a assuré que « le Gouvernement a fait tout son possible pour que le chaos vécu, et à quel point il est préjudiciable, notamment le 14, ne se reproduise pas », et une ‘task force’ a été créée.
Selon Maria Lúcia Amaral, cette ‘task force’ est une unité d’urgence pour gérer cette situation de crise et est composée de représentants du Système de Sécurité Intérieure (SSI), de la Police de Sécurité Publique et de la gestion des aéroports.
« Nous avons un suivi très proche de la situation quotidienne avec l’Administration intérieure, les Infrastructures et le Ministère de la Présidence », a-t-elle affirmé.
Au sujet de la nouvelle Unité Nationale des Étrangers et Frontières (UNEF) de la PSP, qui est entrée en fonctionnement en août, la ministre a déclaré qu’un « délai de six mois a été fixé pour que toutes les structures territoriales de l’UNEF soient complètes ».
« À ce moment-là, je crois que l’UNEF sera définitivement constituée », a-t-elle précisé.
