Selon le projet de réforme de la législation du travail remis aux partenaires sociaux et auquel Lusa a eu accès, le gouvernement se prépare à abroger le congé pour deuil gestationnel, qui permet actuellement à la mère de s’absenter trois jours du travail pour cette raison, en cas d’interruption de grossesse.
Actuellement, le Code du travail prévoit que la mère peut bénéficier de ces trois jours lorsqu’elle ne profite pas du congé pour interruption de grossesse, lequel accorde à la travailleuse le droit à une absence de 14 à 30 jours.
Le congé pour deuil gestationnel peut également être pris par le père, jusqu’à trois jours consécutifs, si la mère bénéficie du congé pour interruption de grossesse.
Ces absences sont considérées comme justifiées et n’affectent pas les droits du travailleur.
Avec l’abrogation du congé pour deuil gestationnel, le gouvernement prévoit d’ajouter un alinéa au congé pour interruption de grossesse, en ce qui concerne l’accompagnant de la travailleuse, qui stipule qu’il devient « applicable le régime des absences pour assistance à un membre du foyer familial ».
Ce régime permet au travailleur de s’absenter jusqu’à 15 jours par an pour assistance à la famille, mais ces absences, bien que justifiées, peuvent entraîner une perte de rémunération.