Le gouvernement portugais a identifié 34 citoyens nationaux au Népal, grâce au contact étroit avec l’ambassade à New Delhi et, localement, avec le Consul Honoraire à Katmandou, a confirmé le Ministère des Affaires Étrangères.
« À ce jour, le ministère a identifié et maintenu un contact actif avec les 34 citoyens nationaux identifiés – tous se portent bien et sont en sécurité, ayant été contactés régulièrement par le Bureau d’Urgence Consulaire », a indiqué le ministère.
Le bureau souligne, en outre, que, « étant prévu la reprise des vols commerciaux, à ce jour, une évacuation extraordinaire n’est pas envisagée, sans préjudice d’une réévaluation ultérieure de la situation sur le terrain ».
Assurant qu’il suit « attentivement la situation au Népal », le Gouvernement explique avoir non seulement « fait un effort d’identification des citoyens nationaux présents dans la capitale du pays », mais aussi « mis à jour les Conseils aux Voyageurs avec des recommandations spécifiques ».
« Les citoyens nationaux ont été conseillés d’éviter les manifestations et les zones où se déroulent des protestations, de respecter le couvre-feu décrété localement et de suivre rigoureusement les instructions des autorités népalaises », ajoute-t-il.
Le ministère appelle également les citoyens nationaux qui n’ont pas encore été contactés à entrer en contact avec : le Bureau d’Urgence Consulaire, via le + 351 21 792 97 14 / 96 170 64 72 / 707 20 2000 ou l’Ambassade du Portugal à New Delhi, via le numéro 0091 1146071001 ou l’e-mail : em*****@************ia.com, en informant des dates et des plans de voyage, comme mesure de précaution.
Rappelons que, ces derniers jours, des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans les rues de la capitale du Népal pour exprimer leur indignation contre la décision des autorités de bloquer la plupart des réseaux sociaux, y compris Facebook, X et YouTube, affirmant que les entreprises ne s’étaient pas enregistrées et ne s’étaient pas soumises à la surveillance gouvernementale.
La manifestation de la ‘Génération Z’, comme elle est appelée en référence aux personnes nées entre 1995 et 2010, qui constitue la génération des principaux opposants à la décision gouvernementale, appelle également à la « fin de la corruption ».
Selon la presse internationale, la police népalaise a réprimé violemment les manifestations, tuant au moins 19 civils.