Le Festival du film de Lisbonne commence avec une projection à guichets fermés d’un film de Jim Jarmusch.

Le Festival du film de Lisbonne commence avec une projection à guichets fermés d'un film de Jim Jarmusch.

À sa 19e édition, le Leffest apporte à Lisbonne « les grands réalisateurs, acteurs et artistes de notre temps », selon l’organisation, proposant un programme avec « beaucoup des films les plus attendus et récompensés de l’année, certains en meilleure position dans la course aux Oscars ».

 

L’ouverture, au Cinema São Jorge, se fait avec le dernier film de Jim Jarmusch, primé cette année à Venise, croisant trois histoires sur les liens familiaux, interprétées par Tom Waits, Adam Driver, Mayim Bialik, Charlotte Rampling et Cate Blanchett.

Aussi primé à Venise, le film « The Voice of Hind Rajab », de la réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania, sur une jeune fille palestinienne tuée par l’armée israélienne, rejoint la programmation du Leffest.

Le festival, fondé par le producteur Paulo Branco, présentera également, par exemple, « Blue Moon » de Richard Linklater avec Ethan Hawke, « Hamnet » de Chloé Zhao, « Die my love » de Lynne Ramsay, ou « The wizard of the Kremlin », avec Jude Law dans le rôle du président russe, Vladimir Poutine, et qui verra la présence à Lisbonne du cinéaste Olivier Assayas.

Parmi les invités figure l’acteur brésilien Wagner Moura, auquel le festival rend hommage, les artistes américaines Kim Gordon et Laurie Anderson, la réalisatrice hongroise Ildikó Enyedi et le réalisateur américain Hal Hartley, dont une rétrospective sera présentée.

Dans le cinéma portugais, le Leffest rend hommage à l’actrice portugaise Isabel Ruth, indissociable du Nouveau Cinéma Portugais, et fera les premières projections nationales de « As meninas exemplares » de João Botelho, « Entroncamento » de Pedro Cabeleira, et « Maria Vitória » de Mário Patrocínio.

La 19e édition se déroule jusqu’au 16 novembre dans plusieurs salles de Lisbonne, telles que les cinémas São Jorge et Nimas et le Teatro do Bairro, et pour la première fois, de l’Amadora.