Le festival Boom a accueilli 824 artistes et 37 286 personnes.

Le festival Boom a accueilli 824 artistes et 37 286 personnes.
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Portugal France

Lors de la 15e édition de ce festival biennal, placée sous le thème « The Ritual of Dance », une centaine de thérapeutes ont participé, avec une répartition égale entre Portugais et étrangers. 60% des massages ont été réservés en ligne avant le début du festival.

« Le jour de l’ouverture, toutes les séances de massage restantes ont été réservées, et au deuxième jour, toutes les thérapies étaient complètes », selon les données officielles fournies à l’agence Lusa par l’organisation du Boom Festival.

Parmi les artistes présents, Android Jones a créé l’identité visuelle de cette édition.

Dadara a réalisé de nouveaux fresques pour la campagne « Love Has no Flags », visant à éliminer les préjugés contre la diversité des genres, races et religions au nom de l’amour.

Daniel Popper a marqué sa présence avec une nouvelle œuvre d’art publique (« Dancer »), une pièce de douze mètres de hauteur qui a nécessité six semaines de montage.

L’artiste Michael Benesty a également présenté une nouvelle sculpture de grande envergure, sa deuxième dans la Boomland.

RAM, artiste portugais, a créé une statue de grande taille installée près de The Gardens.

Le Boom Festival proposait également une zone réservée aux 557 enfants présents (jusqu’à 14 ans), la zone des Young Dragons, avec des activités quotidiennes de 9h00 à 21h00.

Les espaces choisis étaient « Dragons avenue », dédiée aux activités corporelles, à la danse, au théâtre, à la musique et au yoga, et « Tree of Life », consacrée aux activités plastiques et artistiques.

Dans cette dernière, des ateliers de cirque, de court-métrage, d’animation en stop motion, d’origami, de poterie et de bricolage utilisant des matériaux recyclés (comme des éventails fabriqués à partir de toiles de tente anciennes) ont eu lieu.

L’espace enfantin proposait également des activités sur le lac pour les plus jeunes et un « Family camp », où chaque soir à 21h30 étaient projetés des films d’animation pour enfants.

À Boomland, 538 sanitaires compostables, 401 points de collecte sélective et deux stations de traitement des eaux de douches étaient disponibles.

Selon l’organisation, ces installations sanitaires illustrent une des initiatives écologiques majeures du festival, qui a été développée au fil des éditions, permettant une importante économie d’eau grâce à l’absence de chasse d’eau. Le composte obtenu est ainsi réutilisé.

« Le compost retiré des sanitaires à la fin du festival est de première qualité, selon les analyses de la Escola Superior Agrária de Castelo Branco ».

Pour ce qui est de la gestion des déchets, des points de collecte sont dispersés sur l’ensemble du site, ainsi que dans les zones de production, ateliers et coulisses.

« Ils sont ensuite soigneusement triés et placés dans les conteneurs appropriés. Ces structures sont également utilisées pendant la période de pré-production pour le dépôt de plastique, métal, carton, verre, batteries, huiles, peintures, aérosols, et autres matériaux divers », a expliqué l’organisation.

La société Valnor assure régulièrement la collecte, un tri final approfondi et le recyclage adéquat de ces matériaux.

« Tous les matériaux sont réutilisés par Valnor, y compris le produit final des déchets compostables tels que les assiettes et couverts, ainsi que les déchets non triés qui sont transformés en biomasse ».

Le Boom Festival a lancé en 2015 un projet de reforestation avec la plantation de plus de mille arbres et divers types d’arbustes au fil des ans.

« En 2023, des frênes, tilleuls, oliviers noirs et peupliers ont été plantés, parmi d’autres espèces. Pour enrichir le pré sec, des arbustes tels que le romarin, la menthe, la myrtille, le thym et l’arbousier ont été ajoutés ».

L’association IdanhaCulta est responsable de l’Unité de Gestion Forestière de la Herdade da Granja, où se situe la Boomland.