Le brut de la mer du Nord, référence en Europe, a clôturé les transactions sur l’Intercontinental Exchange à 0,04 dollar de plus que les 70,15 dollars enregistrés mardi.
Le Brent est resté pratiquement stable et au-dessus de la barre des 70 dollars par baril, son niveau le plus élevé en deux semaines, alors que les investisseurs analysent l’incertitude entourant les plans tarifaires des États-Unis et la récente augmentation de la production annoncée par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP+) pour août, beaucoup plus élevée que prévu.
Le président américain, Donald Trump, a annoncé lundi qu’il prolongerait le délai de clôture des négociations commerciales, initialement prévu pour ce mercredi, jusqu’au 1er août, les accords avec des partenaires clés, comme l’Union européenne, entre autres, n’étant pas encore finalisés.
L’explication de la tendance à la hausse des prix du pétrole, selon Fawad Razaqzada, analyste de marché chez StoneX, pourrait être que « les craintes concernant la demande de pétrole brut ont drastiquement diminué », de plus « l’inflation n’a pas repris comme prévu avec l’augmentation des taux et de nombreuses banques centrales ont réduit les taux d’intérêt ».
Le marché continue également de suivre la situation en mer Rouge, après que la milice rebelle chiite yéménite Houthi ait attaqué deux navires ces derniers jours, et son impact potentiel sur l’approvisionnement en brut via cette route maritime.