Le commandant des pompiers de Fundão démissionne après un scandale sexuel.

Le commandant des pompiers de Fundão démissionne après un scandale sexuel.

Le commandant des pompiers volontaires du Fundão a démissionné.

 

Sa décision survient à la suite d’une dénonciation concernant des abus sexuels présumés au sein de la caserne, dans le cadre d’un bizutage.

Le chef de cette corpora considère qu’après les faits dénoncés, il n’est pas en mesure de continuer à assumer ses fonctions. 

Il est rappelé que onze membres de la corporation des pompiers de Fundão ont été arrêtés mardi, le 25 novembre, pour être soupçonnés d’avoir commis un crime d’agression sexuelle à l’encontre d’un jeune.

La « victime est un jeune pompier de 19 ans, qui a été « sujet à des actes sexuels violents, dans un bizutage douteux ».

Les faits, qui auraient eu lieu à l’intérieur de la caserne lors du bizutage d’un nouveau membre, se sont déroulés au mois de septembre et ont été dénoncés aux autorités par la victime elle-même, avec le soutien du Commandement de la corporation qui, selon la PJ, « a collaboré à tout moment avec la Police ».

Les 11 pompiers ont l’interdiction de contacter la victime, également pompier, et huit d’entre eux ont interdiction d’entrer et de fréquenter la caserne.

Selon le tribunal, les 11 pompiers sont également interdits de fréquenter et de demeurer à la résidence et au lieu de travail de la victime, ainsi que de s’approcher à moins de 500 mètres, et ils ne peuvent pas non plus contacter les autres prévenus et témoins du dossier.

La décision du tribunal a pris en compte les « éléments de preuve recueillis jusqu’à présent » et a reconnu des « risques de continuation de l’activité criminelle, de perturbation de l’enquête et de troubles à l’ordre et à la tranquillité publics ».

À la suite de la polémique, l’ex-commandant des pompiers volontaires de Fundão, José Sousa, a indiqué qu’une enquête interne serait menée à l’encontre des pompiers.

Il a ajouté que le résultat de l’enquête policière serait croisé avec le processus d’investigations internes ouvert à l’encontre des membres de la corporation.

Interrogé sur la poursuite des suspects dans leurs fonctions, José Sousa a affirmé que « pour l’instant, il n’y a pas de raison de les suspendre ».

[Dernière mise à jour à 14h09]