Le cardinal rapporte un « scénario dantesque » à Alhos Vedros : « Corps démembrés ».

Le cardinal rapporte un "scénario dantesque" à Alhos Vedros : "Corps démembrés".

Le cardinal de Setúbal, Américo Aguiar, a déclaré avoir été confronté à un « scénario d’horreur » qu’il n’avait jamais imaginé « pouvoir voir dans sa vie » en arrivant au cimetière d’Alhos Vedros, dans la commune de Moita, Setúbal, qui a été vandalisé dans la nuit de lundi.

 

Dans une déclaration au Notícias ao Minuto, le cardinal a révélé qu’ « il y avait des corps démembrés » dans le « scénario dantesque » qu’il a découvert mardi matin.

« Des chapelles-tombeaux forcées, des cercueils brisés, des cadavres démembrés, je n’avais jamais vu cela, même dans les films d’horreur, ou pensé un jour voir un tel scénario qui m’a provoqué une profonde consternation envers ces frères décédés présents, envers leurs familles, envers la communauté », avait déjà dit Américo Aguiar hier à Renascença.

« Les plus vulnérables que nous puissions imaginer sont les corps morts de nos frères », a-t-il ajouté au Notícias ao Minuto, affirmant que sur place, ce qu’il a vu était « quelque chose d inimaginable ».

Le cardinal a également indiqué que, au total, environ « quatre ou cinq » chapelles-tombeaux (constructions funéraires en forme de chapelle, souvent utilisées pour enterrer des familles) auraient été profanées, sans pouvoir préciser le nombre de corps qui auraient été ciblés.

Quant à ce qui pourrait avoir motivé un tel acte, Américo Aguiar a confessé que, « ces dernières heures », il a envisagé qu’il pourrait s’agir d’un « acte de méchanceté, de folie, de quelqu’un qui n’est pas dans ses facultés ». Confessant ensuite qu’il ne peut imaginer aucune situation qui aurait pu conduire à un acte « d’une telle méchanceté, d’une telle sophistication »: « Je n’avais jamais vu cela, ni même entendu parler d’une telle chose ».

La vandalisme du cimetière a été révélé par le cardinal lui-même, après la publication d’une note du Diocèse de Setúbal, où Américo Aguiar rapportait avoir reçu « avec une profonde tristesse et des sentiments d’émotion, d’impuissance et de véritable consternation », la « nouvelle de la profanation de tombes au cimetière d’Alhos Vedros ». « J’ai visité et prié ».

Le cardinal a été alerté sur la situation par le curé d’Adros Velhos, qui a également alerté la mairie. À son arrivée au cimetière, plusieurs autorités étaient déjà présentes, notamment les pompiers, la protection civile, la Garde nationale républicaine, et une équipe de l’Institut national de médecine légale.

Sur place se trouvaient également les présidents de la Junta de Freguesia d’Alhos Vedros et le maire de la commune de Moita.