L’EBITDA (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements) – indicateur mesurant la capacité opérationnelle de l’entreprise – s’est établi à 267,6 millions d’euros, légèrement en dessous des 277,5 millions enregistrés au premier semestre 2024, tandis que le résultat opérationnel est resté pratiquement stable à 159,2 millions d’euros, selon le communiqué diffusé aujourd’hui à la Commission du Marché des Valeurs Mobilières (CMVM).
Les revenus opérationnels ont atteint 710,3 millions d’euros, soit une augmentation de 3,8 millions d’euros par rapport à la même période de l’année précédente.
Selon l’IP, cette croissance est principalement due à l’augmentation des revenus provenant des contrats de construction (+28 millions d’euros), des indemnisations compensatoires (+11 millions d’euros) et à la hausse de la tarification ferroviaire (+3 millions d’euros) ainsi que de la Contribution au Service Routier (+3 millions d’euros), partiellement compensée par la baisse des revenus des péages de 42 millions d’euros.
Par ailleurs, les dépenses opérationnelles se sont élevées à 551 millions d’euros, soit une augmentation de 3,6 millions par rapport à la période équivalente, reflétant principalement l’augmentation des interventions sur l’infrastructure routo-ferroviaire (+11,1 millions d’euros) et des dépenses de personnel (+4,2 millions d’euros).
« Ces augmentations ont été partiellement compensées par une réduction des dépenses en amortissements (-10 millions) et autres approvisionnements et services externes (-3,5 millions) », explique l’entreprise.
Le résultat financier s’est amélioré de 5,3 millions d’euros, en raison de la réduction des intérêts associés à des sous-concessions, résultat de la diminution du passif.
Le Groupe IP souligne également qu’il a maintenu un fort investissement dans les infrastructures au cours du semestre analysé, appliquant 182 millions d’euros dans le réseau ferroviaire – soit 37,5 millions de moins qu’au même semestre de 2024, reflétant l’achèvement de la plupart des projets du Ferrovia 2020 -, et 67,3 millions dans le réseau routier, dont 53,5 millions liés au Plan de Relance et de Résilience (PRR), soit une augmentation de 27,9 millions par rapport au semestre précédent.
La dette financière de l’IP s’est fixée à 3.261 millions d’euros, poursuivant une trajectoire de réduction. En juin 2025, la diminution de 22 millions résultait des amortissements de capital prévus dans les plans de remboursement des prêts contractés auprès de la Banque Européenne d’Investissement (BEI), détaille l’entreprise.
Enfin, le groupe rappelle que l’actionnaire, l’État, a maintenu la politique de financement de l’entreprise par la capitalisation de l’IP, avec des augmentations de capital qui, au premier semestre 2025, ont atteint près de 700 millions d’euros, destinées à couvrir les charges des Partenariats Public-Privé (PPP) routiers, les investissements ferroviaires et le service de la dette.