Dans un communiqué, l’entreprise a attribué l’augmentation des bénéfices, entre autres facteurs, à la hausse du nombre de passagers de 3% pour atteindre 119 millions, à une période de Pâques plus forte et à la reprise des tarifs au deuxième trimestre.
Au cours des six mois jusqu’en septembre, le tarif moyen était de 58 euros, soit 13 % de plus que pendant la même période de l’année passée (52 euros).
Les recettes ont augmenté de 13% pour atteindre 9.817,5 millions d’euros, tandis que les coûts opérationnels ont progressé de 4% pour s’élever à 6.957 millions d’euros.
Cité dans le communiqué, le président directeur général de la compagnie, Michael O’Leary, a critiqué Bruxelles pour « n’avoir rien fait au cours des 14 derniers mois pour améliorer la compétitivité européenne », reprenant les recommandations du Rapport Draghi.
Ryanair ajoute que les compagnies européennes demandent un plan équilibré en matière de taxes environnementales ou des modifications de la législation applicable aux contrôleurs de trafic aérien.
O’Leary a ajouté qu’en hiver, Ryanair allouera une partie de sa capacité « aux régions et aéroports qui ont réduit leurs taxes aéroportuaires et encouragent la croissance du trafic, comme la Suède, la Slovaquie, l’Italie, l’Albanie et le Maroc », qui substituent des vols et routes de « marchés à coût élevé et peu compétitifs, comme l’Allemagne, l’Autriche et les régions d’Espagne ».
Selon le président de la compagnie aérienne, il s’agit d’une tendance qui va se poursuivre.
Pour l’exercice fiscal en cours, qui se termine le 31 mars, Ryanair prévoit désormais de transporter 207 millions de passagers, une révision à la hausse par rapport à la valeur précédente (206 millions), pour une croissance de 3%.
Cette révision repose sur des livraisons de Boeing plus tôt que prévu et une forte demande au premier semestre.
La compagnie irlandaise anticipe également une croissance pouvant aller jusqu’à 300 millions de passagers pour l’année fiscale 2034 en raison de plusieurs facteurs, notamment l’augmentation de la consolidation dans le secteur et la sortie de compagnies aériennes avec des pertes sur des routes où elles ne peuvent pas rivaliser avec leurs prix.
