En commentant le déraillement, mercredi, de l’Elevador da Glória, à Lisbonne, qui a causé 16 morts et 23 blessés, Fernando Curto a salué la décision de la mairie de suspendre les autres équipements de même type pour inspections, mais a regretté que ce n’est qu’après un accident qu’on pense au contrôle.
Le président de l’ANBP a défendu « un calendrier cyclique et normal » pour que les pompiers et autres entités « puissent effectuer, de temps en temps, les inspections et le suivi de ces lieux ».
« Si cela se produit, la probabilité de risque est bien moindre », a-t-il expliqué, considérant que le pays ne réalise pas non plus régulièrement des simulations.
« Dans le cadre de nos activités, j’ai dit aux entités publiques » qu’il est nécessaire de réaliser des simulations pour tester la réponse aux situations de crise, a rappelé Fernando Curto.
Mais « les réponses que nous avons sont que, pendant la période de simulation, [les institutions] vont perdre de l’argent, que ce soit dans un musée ou ailleurs, et cela est anecdotique, triste et lamentable parce qu’ils devraient être eux-mêmes les promoteurs » de ces actions, a-t-il précisé.
« Tous les organismes publics et privés devraient aller vers les pompiers, avoir une structure » permettant une « routine de simulations » pour évaluer les risques, a-t-il ajouté.
Cela « réduirait, sans aucun doute, le risque, diminuerait les décès et réduirait les pertes », a-t-il encore souligné.