L’association des journalistes affirme que la précarité n’est pas la productivité.

L'association des journalistes affirme que la précarité n'est pas la productivité.

«Les journalistes (parmi les plus précaires d’Europe) ne parviennent pas à comprendre comment il sera possible d’augmenter la productivité en renforçant la précarité, retirant la sécurité de l’emploi et en réformant les lois pour que les travailleurs travaillent plus à tout prix», a argumenté, dans une note envoyée à l’agence Lusa, l’association basée à Coimbra.

Constatant que de nombreux journalistes ne peuvent pas adhérer à la grève convoquée face à l’intention du gouvernement «de modifier plus d’une centaine d’articles du Code du Travail», la direction de Propress a défendu que l’augmentation de la productivité «se conjugue avec des conditions de travail, une formation, une sécurité d’emploi et un plus grand respect pour la vie du travailleur au-delà du travail».

L’association a également exhorté les professionnels de l’information, «en grève ou non, à ne pas omettre de démontrer que la prétendue réforme du Code du Travail s’oppose à la raison, à la logique et à la sagesse et ne servira qu’à détruire les voies de dialogue et de concertation sociale».

La grève générale de jeudi contre le projet de réforme de la législation du travail par le gouvernement sera la première grève à réunir les deux centrales syndicales, CGTP et UGT, depuis juin 2013, époque où le Portugal était sous intervention de la ‘troïka’.

Les modifications prévues dans la proposition de réforme de la législation du travail par le gouvernement couvrent plusieurs domaines, comme la parentalité, les licenciements, l’extension des durées des contrats et les secteurs soumis à des services minimums en cas de grève.

Crédit d’image : Noticias ao Minuto