La décision a été communiquée cette semaine par le Syndicat des Travailleurs des Entreprises du Groupe CGD (STEC) sur son portail, indiquant que la Cour d’Appel de Lisbonne a condamné la Caixa à payer aux travailleurs admis jusqu’au 30 avril 2017 « les différences entre les montants que la défenderesse a réglés en 2018 et les années suivantes, et les montants fixés, chaque année, pour cette indemnité de repas », ainsi que des intérêts moratoires.
De même, la banque devra « verser, pendant la période de vacances, une indemnité de repas conforme au montant établi, chaque année, pour cette indemnité de repas ».
Le syndicat estime que le montant versé a été « illégalement gelé par la CGD depuis 2017 », entraînant une diminution illégale de la rémunération des travailleurs.
En réponse à Lusa, une source de la CGD a confirmé que la décision de la Cour d’Appel de Lisbonne stipule que la banque publique doit payer la différence entre le montant payé chaque année et le montant mis à jour pour chaque année depuis lors, et doit procéder de la même manière pour l’avenir.
La même source a assuré que la banque fera appel devant la Cour suprême de justice.
« La CGD respecte scrupuleusement les accords conclus avec le STEC en septembre 2019 et janvier 2022 », précise-t-elle, expliquant que, par conséquent, elle verse un montant fixe de 233,10 euros par an, en juin, aux travailleurs admis jusqu’en avril 2017 « à titre d’indemnité de repas pendant les vacances ».
La source a noté que le STEC a introduit deux actions en justice quelques années après la conclusion de ces accords, demandant la mise à jour annuelle du montant versé au titre de l’indemnité de repas pendant les vacances.
Après l’acquittement intégral de la CGD par le tribunal de première instance, le STEC a interjeté appel et la décision de la Cour d’Appel de Lisbonne a maintenu l’acquittement de la banque de payer cette indemnité aux travailleurs en préretraite et aux embauchés après avril 2017.