En août 2025, les recettes fiscales cumulées du sous-secteur d’État se sont élevées à 39 608,8 millions d’euros, selon le rapport de synthèse budgétaire publié aujourd’hui.
Par rapport à août 2024, il y a eu une augmentation de 3 164,7 millions d’euros, soit de 8,7 %.
Du côté des impôts directs, il y a eu une hausse de 1 403,2 millions d’euros, principalement en raison de l’évolution des recettes de l’IRS — Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques, qui a augmenté de 16,5 %.
En revanche, les recettes de l’IRC — Impôt sur le Revenu des Personnes Collectives ont diminué de 7,5 %, en termes annuels, pénalisées par la réduction des paiements d’autoliquidation, « en conséquence de l’augmentation des paiements anticipés effectués en 2024 ».
En ce qui concerne les impôts indirects, une hausse de 1 761,5 millions d’euros par rapport à la même période en 2024 a été constatée, grâce à la performance des recettes nettes de la TVA — Taxe sur la Valeur Ajoutée (+9,4 %).
Il convient également de noter la croissance des recettes nettes de l’ISP — Impôt sur les Produits Pétroliers de 12,8 % et de l’Impôt sur le Tabac de 15 %.
Sans la prorogation du paiement de la TVA et le paiement d’impôts différés au titre de l’IRC, en février 2024, la recette fiscale a enregistré une augmentation annuelle de 7,9 %.
Durant la période analysée, les remboursements fiscaux ont enregistré une baisse de 9,3 % ou de 1 040,3 millions d’euros par rapport à août 2024, avec la diminution des remboursements de l’IRC et de la TVA exerçant une pression.
[Mise à jour de l’article à 15h22]